Nous pouvons maintenant nous vanter d’être officiellement l’un des meilleurs employeurs de Suisse. Beaucoup de choses vont bien, d’autres aspects sont encore à améliorer, sauf la fête, nous excellons.
Diversité dans l’entreprise et résultats de l’enquête
Élargir mon horizon: voilà comment je résumerais ma vie en quelques mots. J'aime découvrir de nouvelles choses et en apprendre toujours plus. Je suis constamment à l'affût de nouvelles expériences dans tous les domaines: voyages, lectures, cuisine, cinéma ou encore bricolage.
Point de vue
Vous lirez ici une opinion subjective de la rédaction. Elle ne reflète pas nécessairement la position de l’entreprise.
Digitec Galaxus AG est officiellement l’une des 40 « Great Places to Work », ce qui en fait donc l’un des meilleurs employeurs de Suisse. Je l’ai lu dans un e-mail interne alors que mon pied s’encoublait dans un costume de clown et qu’une pile de magazines tombait de mon bureau. Vraiment super notre espace de travail. Au sein de la rédaction, nous avons l’impression d’être dans une batterie de poules pondeuses : les bureaux sont côte à côte, il y a du bazar en veux-tu-en-voilà, mais il est nécessaire à nos articles et tournages vidéo. Voyons plutôt les choses de façon positive, je suis très proche de mes collègues de travail adorés et je n’ai pas besoin de communiquer par e-mails interposés.
Certes, en plus du manque d’espace, on peut aussi discerner une tendance à l’accumulation compulsive.
Tout le monde n’est pas comme moi, loin de là. Je jette un regard envieux par la fenêtre sur les poules élevées en liberté ; il s’agit en fait du bureau où se trouve notre service de comptabilité, on pourrait carrément y danser la valse tellement c’est spacieux. De plus, on y trouve des fruits frais et un aquarium où le petit poisson Paul a élu domicile ! À côté de moi trône une boîte de réunion composée de panneaux OSB, elle me bouche la lumière naturelle. Mais au moins, je n’ai jamais de problèmes de reflet sur mes écrans. C'est toujours ça de pris.
Je vous présente Paul, la mascotte du bureau d’en face.
Mes collègues de la logistique n’ont pas autant à batailler que moi avec les écrans, ils ont plus à faire avec les aspects infrastructure et flux de travail ; par exemple les places de parking, les toilettes et les pauses ont été calculées au plus juste. Au Product Development, il manque des toilettes, ceux des hommes pour être exact. Malgré tous les efforts déployés pour féminiser un peu cette équipe, le Software Engineering reste un domaine typiquement masculin. En contrepartie, les plantes vertes et la climatisation ont été plébiscitées. Au département Marketing, en revanche, ce dernier point provoque des échauffements, au sens littéral du terme. L’été, la température approche en effet le point d’ébullition. Climatiser ? Que nenni ! Tous ces problèmes sont néanmoins inconnus de l’équipe Business Intelligence. Situé trois étages plus bas, leur bureau ouvert – qu’ils partagent avec d’autres divisions – a fait l’objet de quelques réaménagements mineurs donnant lieu à un compartimentage pour chaque équipe, à plus de lumière et à suffisamment d’espace. Je veux ça aussi, moi !
Voilà ce dont je rêve, du bureau du 2e étage
Ces points se sont clairement reflétés dans les résultats de l’enquête « Great Place to Work » à laquelle tous les employés ont dû répondre il y a quelques semaines de cela. Les questions portaient grosso modo sur la crédibilité, le respect, l’équité, la fierté et l'esprit d'équipe. Toutes les divisions y ont pris part, qu'il s'agisse de la succursale, de la logistique, du marketing ou même de la direction. Il en est évidemment ressorti de nombreuses réponses différentes. Il est clair que la logistique, le marketing, les ingénieurs et la vente n'ont pas les mêmes besoins. Cela étant, le résultat final indique uniquement 71 % de réponses positives. Pour être certifiée « Great Place to Work », une entreprise doit franchir la barre des 70 %. Comme dirait le dicton, un bon cheval ne saute que ce qu'il doit pour passer l'obstacle. C'est quelque chose que mon père me serinait quand j'étais encore à l'école.
À l'entrepôt de Wohlen, les besoins sont différents de ceux du Marketing à Zurich.
Pourquoi ce score se contente-t-il uniquement du minimum ? La fameuse question des sous et le manque de communication, des points difficiles à tous égards. On exige d'en haut une meilleure rémunération et davantage de transparence. Je vais sûrement m'avancer en affirmant que ce sont les points de friction de chaque entreprise. Cela étant, nous disposons de bandeaux salariaux officiels qu'il est possible de comparer avec ceux des autres acteurs du marché. Néanmoins, la loyauté envers l'employeur par rapport à ces aspects en pâtit, ce qui se reflète dans l'enquête. Sur la question Fierté, il y a du pain sur la planche.
Qu'est-ce qui nous a sauvés ? La confiance dans les capacités de chaque collaborateur, le fort esprit d'équipe, la flexibilité et les prestations sociales améliorées. Il semblerait même que nous disposions maintenant d'un congé de paternité à la suite d'une adoption. Mais qu'est-ce qui prime sur tout le reste ? Nous savons faire la fête ! Deux fois par an, l'ensemble du personnel se réunit pour lever le coude. Et puis il y a ici et là des événements organisés par les différents services et les équipes. Et comme si cela ne nous suffisait pas, nous sommes invités un vendredi par mois à boire un coup lors du « Friday Beer ». Vous avez bien compris : on y boit de la bière (et autres boissons, y compris sans alcool) aux frais de la princesse.
Notre fête d'hiver, hommage aux années 90
Après ce genre de nuits bien arrosées, la machine à café est plus que la bienvenue. Le café est gratuit, tout comme le lait, fort heureusement, mais question grains de café, on peut encore mieux faire. En revanche, il permet de rester motivé et productif, et je ne parle pas uniquement de moi là. Si le rythme ne suit pas, certains ont des machines porte-tamis et la possibilité de faire du télétravail. La succursale n'entre pas dans cette dernière catégorie, pour des raisons évidentes. Cependant, cette absence de possibilité ne semble pas les déranger, car ils apprécient beaucoup travailler les uns avec les autres. L'ambiance de travail, saluée par tous les départements, est agréable, chacun est accepté tel qu'il est. Par exemple, je peux me pointer au bureau avec un pull large et des Birkenstock aux pieds ou bien dans une petite robe noire avec du rouge à lèvres vif. Ça n'a aucune espèce d'importance. Même au magasin et à la logistique, il n'y a pas de code vestimentaire non plus.
Cette ambiance compense le manque manifeste de lumière à mon poste de travail : on rigole beaucoup, on dit pas mal de conneries et on pense créatif. On est agité parfois, mais j'adore. On peut expérimenter, se gourer et tirer les enseignements nécessaires sans être inquiétés pour autant. Mon employeur est loin d'être parfait, mais les points qui importent sont là. Et pour le reste, on cherche (petit à petit) des solutions. D'ailleurs, à cet égard, j'attends avec impatience le nouveau « concept d'éclairage », en cours de développement depuis des mois.😉
Dans tout ce bazar, je suis comme un poisson dans l'eau.
