Nouveau mois, nouveaux conseils SVOD. Que ce soit Netflix, Disney+, Apple TV+ ou Prime Video, voici ce qui sera diffusé en octobre sur les services de streaming.
Aujourd'hui, une blague un peu plus subtile : Monsieur et madame Levis ont un fils. Comment s’appelle-t-il ? Elvis. Super. Continuons avec les meilleures séries et films qui sortent ce mois-ci sur Netflix et cie.
« The Walking Dead » : les épisodes finaux
Sortie : 3 octobre Où : Disney+ (Star)
« Werewolf by Night »
Sortie : 7 octobre Où : Disney+
« Conversations with a Killer : The Jeffrey Dahmer Tapes »
Sortie : 7 octobre Où : Netflix
« The Resort »
Sortie : 7 octobre Où : Sky Show avec Entertainment Pass
J’écris sur la technologie comme si c’était du cinéma – et sur le cinéma comme s’il était réel. Entre bits et blockbusters, je cherche les histoires qui font vibrer, pas seulement celles qui font cliquer. Et oui – il m’arrive d’écouter les musiques de films un peu trop fort.
La fin d'une ère qui a déclenché un boom des zombies sans doute sans précédent dans toute l'industrie du divertissement. Après tout, les zombies de la télévision n'ont jamais eu l'air aussi effrayants ni représenté un danger aussi terrifiant qui semble réel. Non, mais franchement... Bicycle Girl, mon Dieu. De plus, l'histoire est captivante et bien ficelée, avec des personnages principaux intéressants et des dilemmes moraux. Du moins pendant cinq saisons, lorsque l'engouement a atteint son apogée avec plus de 17 millions de téléspectateurs par épisode.
Puis la désintégration a commencé. Les personnages que j'aimais ont été tués, les nouveaux n’étaient pas aussi intéressants. Le storytelling est devenu obtus et bête. Mais le pire : les zombies donnant le titre à la série, les walkers, ont perdu leur caractère effrayant. Ils sont devenus des figurants maladroits dans leur propre série. The Walking Dead a perdu son élan et son public. Seuls 3 millions de personnes en moyenne ont regardé chaque épisode de la dixième saison. Il est temps de clore dignement le chapitre après (espérons-le) presque douze ans. Les huit derniers épisodes de la saison finale arrivent.
Dans mon article sur la D23 Fanexpo, j'écrivais déjà : « Une bande-annonce que je célèbre pour sa différence. » Visuellement, le téléfilm spécial d’à peine 50 minutes Werewolf by Night rappelle en effet fortement les films d'horreur noir et blanc des années 50 de la maison Hammer Film Productions. Cela s’accorde aux bandes dessinées Marvel du même nom : au centre de l'histoire se trouve Jack Russell, un descendant roumain d'une famille à laquelle le comte Dracula lui-même a jadis jeté un sort. Depuis, tous les membres de la famille se transforment en bêtes féroces le jour de leur dix-huitième anniversaire. Russell parvient certes à contrôler ses pulsions sanguinaires. Au fil du temps, il aide même régulièrement d'autres héros et héroïnes Marvel à combattre des monstres, notamment Moon Knight. Mais en premier lieu, il essaie toujours de briser la malédiction familiale.
Comme tout le matériel Marvel, le film sortira sur Disney+. Il est donc d'autant plus surprenant que la bande-annonce semble agréablement effrayante, voire même sanglante. De plus, Michael Giacchino, à l'origine compositeur de musique de film, entre autres pour Doctor Strange, la trilogie Spider-Man : Homecoming et Rogue One : A Star Wars Story, dirige le film. Un choix intéressant.
C'est la série sortie il y a quelques jours seulement sur Netflix qui m'a fait découvrir ce documentaire : DAHMER. Au centre de ce film se trouve l'histoire horrible et terrifiante de Jeffrey Dahmer (Evan Peters), qui a tué de manière atroce dix-sept personnes noires et homosexuelles entre 1978 et 1991 à Milwaukee, Wisconsin. Il a presque toujours suivi le même schéma : il a d'abord attiré les victimes dans son appartement, puis les a droguées, a busées d’elles, les a étranglées et a finalement démembré leur corps avant de photographier ses trophées : crânes, doigts ou autres parties du corps. Il en a mangé certaines.
Les familles, les proches et les voisins des victimes ont tenté pendant des années d'arrêter Dahmer. Ils ont donné l’alerte, ont supplié les autorités de faire quelque chose. Mais le racisme systémique et la défaillance institutionnelle de la police lui ont permis de poursuivre sa série de meurtres pendant plus d'une décennie sans être remarqué. Horrible. Incroyable. J'ai rarement ressenti autant de colère en regardant une série ; et je n'en suis qu'à la moitié. Il va de soi que je regarderai le documentaire, dans lequel on entend de véritables enregistrements de conversations avec Dahmer après son arrestation.
Rien n'est ce qu'il paraît. La prémisse de The Resort n'est ni nouvelle ni innovante. Et pourtant, elle fonctionne. Emma (Cristin Milioti) et Noah (William Jackson Harper) ne veulent rien d'autre que donner un nouvel élan à leur mariage figé depuis dix ans. Pour cela, ils ont prévu d'aller dans un magnifique complexe hôtelier au Mexique. Lorsqu'Emma trouve un ancien téléphone portable lors d’une sortie dans la jungle, cela la met sur la piste d'un mystère non résolu vieux de 15 ans. Cette série est tout à fait mon genre.
Pour moi, c'est l'histoire de fond qui est la plus fascinante dans Shantaram. La série est en effet basée sur le roman à succès du même nom de Gregory David Roberts, et le roman est lui-même basé sur la vie de Roberts. Et elle est mouvementée : l'Australien Gregory David Roberts était condamné à 19 ans de rétention pour vols à main armée. En 1980, il a réussi à s'échapper en plein jour de la prison de Pentridge à Victoria, en Nouvelle-Zélande. Cela faisait de lui l'homme le plus recherché du continent.
Roberts a toujours dû rester en mouvement. Sous un faux nom, il s'est retrouvé à Bombay, qui ne s'appellera Mumbai qu'à partir de 1995. Bombay ne devrait cependant n’être qu'une escale. Après tout, en tant que membre du Commonwealth, il figurait sur la liste des personnes recherchées. Mais, Roberts a été cambriolé. Sans argent et sans passeport falsifié, il lui était impossible de quitter le pays. Roberts n'avait pas le choix : il ne lui restait que les bidonvilles pour se cacher des autorités. Et c'est ainsi que ce qui semblait être une escale s'est transformé en une leçon de vie : au milieu de la pauvreté et de la souffrance, il a non seulement appris à connaître la culture, les gens et les coutumes, mais aussi la manière dont les conflits sont résolus dans cette communauté très dense ; jusqu'au jour où il parlait couramment le marathi, la langue locale, et a fondé un dispensaire gratuit pour apporter sa contribution. Et tout cela n'est que le début de l’histoire...
Une anthologie. Mais qu’est-ce au juste ? En littérature, c’est un recueil de textes ou d'extraits de textes choisis. Par extension, c’est même une compilation thématique d'œuvres littéraires, musicales ou graphiques, publiée et placée sous la responsabilité d'un seul éditeur. En l'occurrence, le maître de l'horreur à la fois belle et terrifiante : Guillermo del Toro. Son Cabinet of Curiosities se compose de huit histoires courtes qu'il a imaginées, toutes avec leur propre intrigue. Elles sont racontées par quelques-uns des réalisateurs de films d'horreur les plus respectés de notre époque, dont les réalisateurs de The Babadook, Splice, Mandy et Hannibal. Amis de l’horreur, ceci est votre série.
D'une anthologie à l'autre. Mais cette fois pas avec huit, mais six nouvelles. Et non pas sur l'horreur, mais sur « Star Wars » ; je suis fan. Les histoires courtes ont été écrites par le créateur de Clone Wars, Dave Filoni, qui s'est penché sur les antécédents de deux Jedis dans Tales of the Jedi : Comte Dooku et Ahsoka Tano. J’ai hâte de voir Dooku. Après tout, nous ne l'avons vu qu'en tant que Seigneur Sith. Pourtant, Dooku était autrefois un membre très respecté de l'Ordre Jedi, élève de Yoda et lui-même professeur de Qui-Gon Jinn.
Le format a du potentiel. Dans les futures saisons, Dave Filoni pourrait aussi raconter des histoires courtes d'époques très différentes. Par exemple de l'époque « Old Republic », avec Dark Revan au centre. Ou de l'ère « High Republic », majoritairement racontée dans des romans depuis quelques années. Je serais absolument partant pour ça. En attendant, je vais continuer à regarder Andor. Et juste, pour le répéter : Andor est génial. C’est le meilleur Star Wars depuis The Mandalorian. Regardez-la si vous ne l’avez pas encore fait.
