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Vous vous souvenez ? Le plus beau jeu PS1 "Vagrant Story".

Kevin Hofer
18/5/2025
Traduction : traduction automatique

"Vagrant Story" est sorti il y a 25 ans, à un moment où la PS1 commençait à être remplacée par la Playstation 2. Ce JRPG proposait un gameplay innovant et les plus beaux graphismes de la génération de consoles. Mais ce que je retiens surtout, c'est l'histoire super bien racontée.

«Vagrant Story» est sombre. Cela vaut aussi bien pour l'histoire que pour le décor. Cela rend le jeu très différent des JRPG colorés de l'époque de la PS1. En 2000, c'est parfait pour moi qui ai 17 ans et qui traverse une phase de Gothic.

Une mise en scène unique pour un jeu PS1

L'histoire commence dans une arrière-salle sombre du quartier général des Valendia Knights of Peace (VKP). C'est là que l'on discute du chef du groupe terroriste religieux Müllenkamp Sydney Losstarot. Ce dernier a pris des otages dans la propriété du Duc Bardorba.

Les VKP décident de prendre d'assaut la propriété sous un prétexte quelconque, de tuer Losstarot et d'en finir ainsi avec Müllenkamp. C'est le soldat d'élite Ashley Riot qui s'en chargera. Celui-ci est d'abord sceptique, car le duc Bardorba aurait en fait les Templiers sous ses ordres, qui sont responsables de sa sécurité. Or, il s'avère que le duc finance Müllenkamp.

Dans la foulée, Ashley est envoyée dans la ville de Leá Monde afin de poursuivre ses investigations. C'est là que plusieurs parties se rencontrent. Ils sont tous à la recherche d'une clé qui leur permettrait de prendre le contrôle des ténèbres. La nature exacte de cette clé et l'utilisation qu'en feront les différentes factions se dévoilent au fil du jeu.

La décision de rendre le jeu entièrement en 3D a également un impact massif sur l'histoire. Matsuno doit ainsi raccourcir énormément l'histoire. En 2000, je n'en sais rien. Je ne le remarque pas, ni à l'époque ni aujourd'hui. C'est tout à l'honneur du génie de Matsuno de parvenir à raconter une histoire rondement menée.

Un des plus beaux jeux PS1

Malgré ces limites, «Vagrant Story» est l'un des plus beaux jeux de la PS1, si ce n'est le plus impressionnant graphiquement. Quand je vois ce que les développeurs ont réussi à tirer d'un matériel aussi faible, je suis encore impressionné aujourd'hui. Les environnements sont énormément détaillés et les personnages superbement animés - y compris les moindres changements de gestes et d'expressions faciales.

Ce qui me frappe encore aujourd'hui, c'est le design de la ville de Leá Monde. Celui-ci a été inspiré par la ville française de Saint-Émilion. Matsuno et son équipe ont même visité la ville modèle afin de recréer son équivalent virtuel de la manière la plus authentique possible, ce qui en valait vraiment la peine. Leá Monde n'est pas seulement belle, elle ressemble aussi à une vraie ville.

«Vagrant Story» fait également penser à une bande dessinée. J'aime l'utilisation de l'ombre et de la lumière pour créer l'atmosphère immersive du jeu. Ainsi, les personnages se détachent toujours des arrière-plans avec une légère lueur. A cela s'ajoutent les bulles de texte qui complètent l'aspect BD.

Le tout est accompagné d'une bande-son sombre qui correspond parfaitement au ton du jeu. Mais pour moi, aucun morceau ne se démarque particulièrement. Je n'écoute pas non plus la musique en dehors du jeu.

Un concept de gameplay intéressant, une réalisation ratée

Le système est complété par la juxtaposition de compétences qu'Ashley apprend au fil du temps. Je les assigne à des touches spécifiques. Si j'appuie dessus au bon moment pendant une attaque, je peux en ajouter une autre à l'attaque initiale

Cet enchaînement augmente en même temps ce que l'on appelle le Risk-Meter. Cela augmente la probabilité qu'une attaque échoue ou qu'Ashley subisse plus de dégâts.

Je construis des armes avec les pièces que je trouve. Il y a les types tranchant, émoussé et pointu. Je peux aussi leur ajouter des buffs élémentaires. Selon l'adversaire, j'obtiens ainsi un avantage car ils sont faibles contre certains types d'armes ou d'éléments.

Presque oublié

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