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Nouveautés SVOD d’avril
par Luca Fontana
Vos meilleurs VOD de janvier : les films et séries à ne pas manquer
1/1/2023
Traduction: Martin Grande
Nouveau mois, nouvelles recommandations. Vous êtes au bon endroit pour savoir ce qui se passe en janvier sur Netflix, Disney+, Sky Show et Prime Video.
« Les feux d’artifice que tu m’as vendus ne fonctionnent plus ! »... « Je ne comprends pas, je les ai essayés avant pour être sûr ! »... Peu importe ce qui s’est passé en 2022, bienvenue en 2023, heureux de vous retrouver. Cette année, on continue sur les meilleurs films et séries qui sortent ce mois-ci sur Netflix et Cie.
Kaléidoscope, saison 1
L’histoire ? Ocean’s Eleven, mais avec l’acteur de Breaking Bad. Non, pas Walter White. Gus Fring, le baron de la drogue excessivement poli et cordial, mais d’autant plus mortifère, joué par Giancarlo Esposito. Dans Kaléidoscope, il incarne un malfrat qui commet des vols à grande échelle. Du moins, c’est ce qu’il fait jusqu’à ce que son partenaire le trahisse et l’envoie en prison. Celui-ci construit un empire commercial avec l’argent volé. Des années plus tard, Giancarlo veut se venger en volant l’argent de son ancien partenaire. Pour cela, il recrute la crème de la crème pour réaliser le plus gros coup de tous les temps. Sept milliards de dollars sont en jeu. Je me demande ce que Nathan Drake penserait de cette vision d’entreprise.
Jusqu’ici, rien de spécial. Je n’ai rien contre les films de casse. Je ne dis pas qu’Ocean’s Eleven n’a pas déjà copié le concept avec une des si ce n’est la meilleure réalisation du genre. Mais Kaléidoscope a ce quelque chose que je n’avais encore jamais vu auparavant. Apparemment, la série est conçue de manière à ce que l’on puisse regarder ses épisodes dans n’importe quel ordre et chaque ordre raconte sa propre histoire. Plutôt cool, non ?
Sortie : 1er janvier
Où : Netflix
Star Wars : ## Star Wars : The Bad Batch, saison 2
Les guerres des clones sont terminées. Pas les assassinats. The Bad Batch voit le retour d’une unité d’élite rencontrée dans The Clone Wars en plein cœur d’une guerre civile, d’histoires de trahison et de libre arbitre. Les temps changent. Les objectifs aussi. Une leçon qu’Hunter, chef de l’unité d’élite génétiquement modifiée appelée The Bad Batch, apprend à ses dépens. Car si hier, ses frères clones et lui-même se battaient aux côtés des Chevaliers Jedi contre les armées droïdes des séparatistes, il doit aujourd’hui éliminer les civils rebelles qui s’opposent à la républi... ah non, ça, c’était hier... maintenant, ce sont ceux qui s’opposent au nouvel Empire galactique. Rien ne va dans tout ça.
Ça me plaît. Notamment parce que c’est à nouveau le créateur de The Clone Wars, Dave Filoni, qui est aux commandes. Filoni a un flair incroyable pour trouver de bonnes histoires Star Wars qui plaisent aussi bien aux jeunes qu’aux plus âgés. Personne ne l’avait vu venir. Au début, on s’est moqué de son The Clone Wars, jugé trop enfantin. Il a appris la leçon et sa série est devenue de plus en plus sérieuse, parfois même vraiment sombre. Au bout du compte, Filoni s’est surpassé avec la fin grandiose de la série. Depuis, il a été rappelé pour accomplir de grandes choses : avec le producteur Jon Favreau, il s’occupe actuellement de la troisième saison de The Mandalorian et de la série en prise de vues réelle Ahsoka. En attendant, je kiffe la deuxième saison de The Bad Batch. La vie est belle pour les fans de Star Wars.
Sortie : 4 janvier
Où : Disney+
The Rig, saison 1
Un dangereux mélange d’isolement en pleine mer, de phénomènes mystiques et d’un brouillard surnaturel qui me rend claustrophobe ? Ça me plaît. Le tout accompagné des acteurs Iain Glen et Owen Teale, connus pour leur rôle dans Game of Thrones et leurs merveilleux accents écossais et gallois. Pas besoin d’en savoir plus. Surtout que je ne veux pas me spoiler. Vu la bande-annonce de The Rig moins on en sait à l’avance, mieux c’est. Et avec seulement six épisodes, l’histoire ne sera certainement pas étirée inutilement, mais plutôt agréablement courte et intense. Parfait !
Sortie : 6 janvier
Où : Amazon Prime Video
Documentaire : If These Walls Could Sing
C’est probablement le studio d’enregistrement le plus surveillé au monde. Personne ne peut entrer ici par hasard, non, ici il faut s’inscrire et avoir une bonne raison. Ceux qui le souhaitent peuvent toutefois jeter un coup d’œil de l’extérieur à cette adresse mondialement connue, située à l’angle d’Abbey Road et de Grove End Road dans le quartier londonien de Westminster. Là où, par une journée ensoleillée d’août 1969, John Lennon, Ringo Starr, Paul McCartney et George Harrison ont traversé un certain passage clouté. Il en est résulté la pochette de l’un des albums les plus célèbres de tous les temps : Abbey Road. Et c’est ainsi que l’« EMI Recording Studios » a été rebaptisé.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce n’est pas non plus là qu’elle a commencé. Abbey Road était déjà le cœur battant de l’industrie musicale et même de l’industrie cinématographique, lorsque le légendaire John Williams a enregistré la musique du film Star Wars dans ses studios en 1977. C’est précisément pour cette raison que je suis impatient de voir ce documentaire sur le plus emblématique des studios de musique.
Sortie : 6 janvier
Où : Disney+
Mini-série : Welcome to Chippendales
Saviez-vous que le groupe américain légendaire de strip-teaseurs « Chippendales » avait été fondé par un Indien ? Moi non plus. Et je savais encore moins que Somen « Steve » Banerjee, le fondateur, était passé du statut d’immigré à celui d’homme d’affaires le plus prospère d’Amérique, puis à celui de meurtrier en dix ans seulement. Absolument tout dans l’ascension et la chute des Chippendales dans les années 1980 et 1990 semble s’être produit de façon spectaculaire et dramatique. Clairement une minisérie que je ne vais pas rater, ne serait-ce que pour l’acteur secondaire Kumail Nanjiani. Il est excellent dans Saturday Night Live, Obi-Wan Kenobi, et Les Éternels mais je me demandez pas mon opinion sur le film lui-même.
Sortie : 11 janvier
Où : Disney+
Vikings : Euphoria, saison 2
Je dois avouer que je n’ai pas vu un seul épisode de cette série canadienne à succès. Mais Vikings, me dit-on, est l’une des séries les plus authentiques et les meilleures sur les Vikings guerriers de l’année 793. Six saisons sont sorties entre 2013 et 2020. L’acteur principal, Travis Fimmel, qui incarne le roi légendaire Ragnar Lothbrok, prétendument un descendant direct du père des dieux, Odin, est devenu une star.
Certes, Vikings : Valhalla a été réalisé par les mêmes producteurs que Vikings. Mais l’ambition de la série est de se distinguer d’une suite ou d’un spin-off. Ainsi, ceux qui, comme moi, n’ont pas encore vu Vikings n’ont pas à s’inquiéter : Valhalla ne commence qu’au début du Xième siècle, le personnage central est Leif Eriksson (Sam Corlett), l’explorateur viking le plus célèbre de l’histoire, et le contexte nécessaire nous est fourni par les personnages de la série eux-mêmes. Ce serait donc le bon moment pour regarder la première saison avant que la deuxième ne commence.
Sortie : 12 janvier
Où : Netflix
Hunters, saison 2
Un jeune homme qui a encore beaucoup à apprendre (Greg Austin) perd un être cher, assassiné. Il reçoit alors la visite d’un vieillard peu commode (Al Pacino) qui lui offre une possibilité de vengeance. Pour prendre sa revanche, le jeune homme doit se joindre à la troupe de cet homme. Un groupe étrange qui fait sa loi et dont chaque membre est expert en matière de choses interdites.
Ça vous rappelle The Boys, sur Amazon ? Ce n’est pas le cas. Dans Hunters, les superhéros sont des nazis et les jeunes hommes, des chasseurs de nazis. De plus, le tout se déroule dans le New York des années 70 et serait basé sur des faits réels. Enfin, Jordan Peele, réalisateur de Get Out, Us et Nope, est le producteur exécutif. La première saison, très prometteuse à sa sortie en 2020, a en fait eu du mal à conquérir le public. Je n’ai jamais compris pourquoi. J’adore cette série tragique. Peut-être que la deuxième (et dernière) saison permettra de redresser la barre.
Sortie : 13 janvier
Où : Amazon Prime
The Last of Us, saison 1
Si je ne devais nommer qu’une seule série, ce serait The Last of Us. Et je ne suis pas le seul. Mon collègueDomagoj, rédacteur gaming, est déjà gonflé à bloc, lui aussi. Rien d’étonnant à cela, puisque nous parlons de l’adaptation en série de l’un des meilleurs jeux de la dernière décennie, si ce n’est de l’histoire des jeux vidéo. Moins par le fait de son gameplay que par son synopsis, l’histoire la plus belle, la plus captivante et la plus triste jamais racontée dans un jeu vidéo.
« Avec de telles attentes, on est forcément déçu », vous direz-vous. Mais je reste optimiste. Déjà parce que l’acteur principal, Pedro Pascal, est toujours dans les bons coups. Ceux qui avancent le contraire ne savent pas de quoi ils parlent. Ensuite, parce que The Last of Us est produit pour la chaîne américaine de séries télévisées HBO, ce qui compte aussi comme une sorte de label de qualité. Et troisièmement, parce que Craig Mazin est celui qui tire les ficelles. Craig Mazin a réalisé Chernobyl en 2019, de loin la série de l’année à mes yeux. Et le meilleur pour la fin : le fait que Neil Druckmann, auteur et réalisateur du jeu, veille à ce que l’adaptation soit fidèle à sa création n’est pour moi que la cerise sur le gâteau.
Sortie : 16 janvier
Où : Sky Show avec Entertainment Pass
Luca Fontana
Senior Editor
Luca.Fontana@digitecgalaxus.chVivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»
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