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Nouveautés SVOD de mai

1/5/2025

Traduction : Yannick Meilleray

Qui dit nouveau mois, dit nouvelles recommandations. Netflix, Disney+, Prime Video, Sky Show ou Apple TV+, voici les séries et films qui seront diffusés en mai sur les services de streaming.

Ma moitié m’a dit un jour que j’étais trop enfantin. J’ai donc décidé de me mettre devant la télé tout seul afin de pouvoir profiter en toute tranquillité de mes films et séries préférés du mois de mai. Et les voilà !

Netflix

« Blood of Zeus », saison 3 (série animée)

Ce qui était au départ un secret bien gardé est devenu l’une des réussites les plus insolites de Netflix : Blood of Zeus entame sa dernière saison. Si vous ne connaissez pas encore la série, c’est le moment idéal pour vous y mettre.

Ce qui rend Blood of Zeus si particulier, ce n’est pas seulement son histoire puissante mêlant demi-dieux, vengeance et intrigues divines, mais surtout la manière dont la série revisite la mythologie grecque : sombre, épique, parfois brutale et toujours accompagnée d’un drame antique. Ici, pas de Zeus idéalisé armé de sa foudre, mais un univers rempli de conflits, de soif de pouvoir et de conflits sanglants. Au milieu de tout cela : Héron, un héros qui ne veut pas en être un, et Séraphin, un ennemi qui n’en a peut-être jamais été un.

Avec un langage visuel qui rappelle Castlevania (réalisée par le même studio d’animation Powerhouse Animation Studios) et une histoire qui se dirige inexorablement vers un dénouement qui n’hésite pas à remettre en question tout ce qui était auparavant considéré comme divin, Blood of Zeus a largement mérité sa place au panthéon des séries animées.

Sortie : 8 mai

« Love, Death & Robots », saison 4 (série d’anthologie)

Love, Death & Robots n’a jamais été destinée au grand public. Et c’est précisément pour cela qu’elle l’a marqué. Elle a montré à Netflix que les anthologies peuvent fonctionner, non pas malgré, mais grâce à leur fragmentation. À une époque où les séries se ressemblent souvent, comme les différents films Marvel, Love, Death & Robots est un manifeste de la diversité. Le courage de faire les choses différemment.

Le principe d’une anthologie est simple : chaque épisode raconte une nouvelle histoire qui n’a rien à voir avec la précédente. Parfois animés, parfois en live action. Tantôt science-fiction, tantôt horreur, tantôt satire. Parfois génial, parfois grotesque. Mais toujours unique. Il n’est pas forcément question d’amour, de mort ou de robots. C’est précisément ce qui la rend si révolutionnaire. Un laboratoire de narration visuelle qui mélange, joue et offre une liberté sans pareille parmi les projets Netflix. Peut-être aussi parce que le producteur David Fincher et le co-créateur Tim Miller n’ont jamais voulu faire de la télévision, mais du cinéma pour les nerds, en plus court.

La saison 4 poursuit ce concept. Des Red Hot Chili Peppers animés numériquement dans Can’t Stop. John Boyega en cyber samouraï dans le film post-apocalyptique 400 BOYS. Un dauphin messie dans Golgotha. Et MrBeast, qui commente les dinosaures gladiateurs. Ça vous paraît fou ? Eh bien ça l’est ! Mais c’est précisément pour cela que cela fonctionne.

Sortie : 15 mai

« Fear Street: Prom Queen » (film)

Le bal de fin d’année était autrefois aux États-Unis le moment fort de l’année scolaire. Robes en tulle, moments embarrassants, premiers baisers... Et maintenant ? C’est un meurtre.

Fear Street: Prom Queen nous ramène à Shadyside, la ville qui aurait dû retrouver la paix depuis longtemps. Mais alors que la boule disco tourne lentement au lycée, l’horreur recommence : les filles sont assassinées les unes après les autres, comme par hasard les candidates au titre de reine du bal. Qui se cache derrière ces meurtres ? Une malédiction ? Un tueur en série ? Ou simplement la folie ordinaire des adolescents américains ?

Netflix poursuit la série culte Fear Street de Leigh Janiak. Cette fois-ci sous la forme d’une mosaïque de slashers sanglants, quelque part entre Carrie, Scream, un cauchemar en paillettes et de nouveaux acteurs et nouvelles actrices comme Katherine Waterston, Lili Taylor et Chris Klein. Mais ne vous faites pas trop d’illusions. À Shadyside, les acteurs meurent plus vite que vous ne pouvez les mémoriser.

Sortie : 23 mai

Disney+

« Star Wars : Tales of the Underworld » (mini-série)

Star Wars, c’est un mythe, du pathos et, depuis quelque temps, une anthologie. Tales of the Underworld est le troisième volet de cette série de récits animés et probablement le plus passionnant. Cette fois-ci, ce ne sont pas les Jedi ou les Sith qui occupent le devant de la scène, mais deux personnages issus du côté obscur de la galaxie : Cad Bane et Asajj Ventress.

Vous les connaissez sans doute de The Clone Wars. Les deux ont survécu, d’une manière ou d’une autre, et se retrouvent désormais au cœur d’une mini-série en six épisodes qui plonge dans les zones grises morales de l’univers Star Wars.

Si vous avez apprécié Tales of the Jedi, votre envie de compromettant sera d’autant plus rassasiée. Si vous aimez Andor et que vous n’avez jamais vu The Bad Batch, vous serez surpris de voir tout le sens caché que peut véhiculer une animation. Et si Asajj Ventress vous a manqué, elle est bel et bien de retour. Et comment !

Sortie : 4 mai

Amazon Prime Video

« L’Évaluation » (série)

Ceux qui veulent avoir des enfants doivent passer un examen. Un examen non pas corporel, mais règlementaire. Du moins dans cette sombre parabole de science-fiction de la réalisatrice française Fleur Fortuné (son premier long métrage). Ici, ce n’est plus l’amour qui décide si vous devenez parent, mais une fonctionnaire de l’État.

C’est vrai que la bande-annonce est plutôt dérangeante. Surtout Alicia Vikander dans le rôle d’« assesseuse », un mélange de sévérité scolaire et de méchanceté subtile, tandis qu’Elizabeth Olsen et Himesh Patel, en couple marié, doivent assister à l’effondrement progressif de leur monde idyllique.

L’ensemble ressemble à un mix entre Ex Machina, Squid Game et une pièce de théâtre intimiste qui vous prend aux tripes. Ce qui commence comme un examen sérieux va vite se transformer en cauchemar surréaliste. La confiance s’effondre. La loyauté est mise à l’épreuve.

Sortie : 8 mai

Sky Show

The Walking Dead: Dead City, saison 2 (série)

Certaines choses ne disparaissent jamais. Les spin-offs aussi, apparemment. Alors que The Walking Dead a enfin été enterré après onze saisons, de nouveaux spin-offs continuent à apparaître. Et vous savez quoi ? Dead City fait étonnamment partie des meilleurs.

Au centre de l’attention : Maggie et Negan. Oui, j’ai bien dit Negan. L’homme à la batte de baseball et à la mauvaise réputation. Ils atterrissent dans un Manhattan post-apocalyptique, un enfer de béton déserté où les zombies ne sont même plus les créatures les plus effrayantes. Entre les ruines de gratte-ciel, les nouveaux gangs et les vieux traumatismes se déroule une histoire sombre sur la vengeance, la culpabilité et les alliances de circonstance.

Dead City est plus brut, plus compact et plus frais stylistiquement que la série originale. Avec 80 % sur Rotten Tomatoes et des chiffres d’audience solides sur AMC+, le spin-off a fait ses preuves. La saison 2 fait passer la lutte pour le pouvoir à Manhattan au niveau supérieur, avec de nouveaux adversaires, de nouvelles alliances et une question centrale : que restera-t-il de l’humanité quand tout le reste disparaît ?

Sortie : 5 mai

Apple TV+

Murderbot (film)

Certains veulent changer le monde. D’autres veulent simplement avoir la paix. Murderbot fait partie du deuxième clan, avec une mitraillette dans les bras.

La nouvelle série de science-fiction d’Apple, Murderbot, met en scène un robot de sécurité qui, après un piratage de son module de contrôle, est soudainement capable de prendre des décisions de manière autonome. Au lieu d’inciter à la rébellion ou de philosopher sur le sens de la vie, Murderbot n’a désormais qu’une seule envie : regarder des séries. De préférence seul. Sauf que voilà, les humains sont connus pour faire des choses stupides. Et bien sûr, quelqu’un doit les sauver. Donc voilà, on repasse à l’action en grinçant des dents.

Basée sur la série de romans primés de Martha Wells, Murderbot entend apporter sur Apple TV+ une science-fiction à l’humour noir, quelque part entre RoboCop et The Office, avec Alexander Skarsgård dans le rôle de l’androïde le plus grincheux depuis Marvin, l’androïde paranoïaque de Le Guide du voyageur galactique.

Sortie : 16 mai

Fountain of Youth (film)

Quoi de mieux qu’une chasse au trésor autour du monde, qu’un frère et une sœur avec une histoire, et Guy Ritchie qui met en scène le tout avec style et rythme. Fountain of Youth ressemble au titre d’un film que l’on aurait pu voir autrefois au cinéma, un samedi soir, un cornet de popcorn à la main, avec l’impression de partir pour deux heures d’aventure.

Sauf qu’en 2025, on ne le trouve plus au cinéma, mais uniquement en streaming. Une entrée de plus dans le catalogue sans fin des services de streaming, et donc vouée à l’échec. Non pas parce que le film est mauvais, mais parce que personne ne le trouvera. En effet, sans franchise, marque ou précédent, presque plus personne ne s’intéresse aux nouveaux ouvrages.

Les studios ont perdu confiance. Et le public a appris à faire défiler la liste dès qu’il ne s’agit pas de Marvel, Mission Impossible ou d’une autre franchise connue. Pourtant, Fountain of Youth aurait probablement tout pour plaire : des stars comme John Krasinski, Natalie Portman et Stanley Tucci. Et pourtant, il va nous passer sous le nez. Non pas par désintérêt, mais en raison d’un choix beaucoup trop vaste.

Sortie : 23 mai

Photo d’en-tête : "Amour, mort et robots" / Netflix

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Luca Fontana

Senior Editor

Luca.Fontana@digitecgalaxus.ch

Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»

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