Nouveau mois, nouvelles recommandations. Vous êtes au bon endroit pour savoir ce qui se passe en février sur Netflix, Disney+, Sky Show et Amazon Prime.
J’ai commandé une poule et un œuf. Je vous dirai qui arrive en premier. En attendant, je vous présente les meilleurs séries et films qui sortent ce mois-ci sur Netflix et Cie.
« Black Panther : Wakanda Forever »
Sortie : 1er février Où : Disney+
« Bleach : Thousand-Year Blood War »
Vous avez peut-être déjà remarqué dans mon guide pour s’y retrouver dans Netflix que je m’intéresse de plus en plus aux films et séries d’animation. C’est précisément pour cette raison que Bleach m’a tapé dans l’œil, sur la plateforme Disney.
Sortie en salle : 15 février Où : Disney+
« Hello Tomorrow ! », saison 1
Des Chevrolet volantes. Des jetpacks pour aller au travail. Des disques métalliques flottants qui promènent nos chiens. Des maisons de banlieue chics sur la lune. Vous avez sûrement déjà vu les images et les concepts du futur tels que les gens les ont imaginés dans les années 1950. Mais... et si ce futur rétro était réel ?
Sortie en salle : 15 février Où : Disney+
« Django », saison 1
Sortie : 17 février Où : Sky Show avec le Pass Entertainment
« Shaq », documentaire
Sortie : 17 février Où : Sky Show avec le Pass Entertainment
« Black Phone »
Vous cherchez quelque chose pour accélérer vos pulsations cardiaques ? Black Phone pourrait bien être pour vous. Ce thriller psychologique est sorti au cinéma l’année dernière. Je suis allé le voir avec peu d’attentes, et j’ai été agréablement surpris.
Sortie : 17 février Où : Sky Show avec le Pass Entertainment
« Formula 1 : Pilotes de leur destin », saison 5
Sortie : 24 février Où : Netflix
« The Consultant », saison 1
Christoph Waltz dans le rôle d’un sociopathe graisseux et pourtant très poli, dont la seule présence vous donne des frissons ? Non, il ne s’agit pas d’Inglourious Basterds. Il s’agit de The Consultant, une nouvelle série d’Amazon Prime en huit épisodes.
J’écris sur la technologie comme si c’était du cinéma – et sur le cinéma comme s’il était réel. Entre bits et blockbusters, je cherche les histoires qui font vibrer, pas seulement celles qui font cliquer. Et oui – il m’arrive d’écouter les musiques de films un peu trop fort.
Marvel Studios traverse une mini-crise depuis Avengers : Endgame. L’époque où les films comme Les Guardiens de la Galaxie, Captain America : le Soldat de l’hiver, Thor : Ragnarok et Black Panther faisaient carton après carton auprès du grand public est révolue. Aujourd’hui, les Marvel ne se distinguent pas trop de la masse. La fameuse trame en phases, développée par le réalisateur Kevin Feige, ne se fait plus ressentir depuis bien longtemps.
Je commence par la mauvaise nouvelle : Black Panther : Wakanda Forever, sortie en novembre dernier, ne contribue en rien à la cohérence du MCU. En revanche, le film est très bon, malgré sa production laborieuse. Lorsque l’acteur de Black Panther Chadwick Boseman est décédé à l’âge de 43 ans après une longue lutte contre le cancer, la franchise a perdu l’un de ses personnages les plus importants. De surcroît, et pas des moindres, l’équipe de tournage et le cast ont perdu un ami très cher. On le ressent chaque seconde du film. Car lorsque les personnages du film pleurent des larmes amères pour leur roi bien-aimé T’Challa, ce sont de véritables larmes qui s’écoulent le long de leurs joues. L’équipe est unie, dans le deuil. C’est dur... pour nous tous.
À l’époque où TV Tokyo a publié Bleach au début des années 2000, de nombreuses séries animées diffusées sur la chaîne japonaise sont devenues emblématiques. Je nommerai Naruto et Cowboy Bebop ainsi que Pokémon parmi beaucoup d’autres. Malgré tout ce que les initiés avaient à se mettre sous la dent, Bleach a connu un franc succès. Au centre de l’histoire, l’adolescent Ichigo Kurosaki, peut voir les fantômes et les shinigamis, les êtres de la culture japonaise qui incarnent la mort et guident les âmes des personnes décédées dans le monde des vivants vers le monde des morts. Ichigo rejoint les shinigami et commence à lutter contre les esprits maléfiques du monde.
Lorsque la fin de la série et le dernier épisode ont été annoncés en 2012, la déception a été immense dans la communauté Bleach. En revanche, le manga, bande dessinée japonaise sur laquelle l’animé était basé, n’a pas mis fin à ses publications. Heureusement, la fin de cette histoire s’est révélée joyeuse quand, en 2020, la plateforme de streaming Crunchyroll a confirmé la reprise de l’animé pour poursuivre et amener l’histoire à sa fin en annonçant Bleach : Thousand-Year Blood War. C’est donc le moment idéal pour rattraper ce que vous avez manqué et regarder ensuite la fin, que ce soit sur Crunchyroll ou sur Disney+.
C’est exactement dans un tel monde que se déroule Hello Tomorrow !, la série dramatique en dix épisodes diffusée sur Apple TV+. Dans ce film, la star de The Morning Show et lauréat d’un Emmy Award, Billy Crudup incarne Jack, un commerçant charismatique. Jack croit en un avenir encore meilleur. Et il croit aussi aux appartements temporaires sur la lune qu’il vend à sa clientèle. Du moins, jusqu’à ce que son optimisme inébranlable soit mis à l’épreuve.
« Quoi, il y a maintenant une série Django Unchained avec un Django blanc ?! », me suis-je dit en voyant la bande-annonce pour la première fois. En fait, rien à voir avec le western de Quentin Tarantino sorti en 2012. Pas directement. En fait, la série est censée être une interprétation beaucoup plus fidèle du véritable original des années 1966 : Django. Tarantino s’est aussi inspiré de l’original, mais avec une grande liberté. En 1966, Django n’était pas un esclave noir cherchant à libérer sa femme des griffes d’un esclavagiste sadique. Django était un tireur taciturne en haillons, traînant constamment derrière lui un cercueil dans lequel il cachait sa mitraillette. L’acteur l’incarnant était Franco Nero. Franco Nero, qui a également fait une apparition dans l’œuvre de Tarantino de 2012, sous le nom officiel d’Amerigo Veseppi. Officieusement, il s’agissait de « son » Django qui, dans le film truffé de scènes à l’humour pince-sans-rire, sait aussi comment épeler « Django ».
Le western italien original a d’ailleurs été mis en scène par Sergio Corbucci. Le producteur était Sergio Leone, connu pour sa Trilogie du dollar avec Clint Eastwood. Avec Django, ils ont créé l’un des plus grands classiques du western, notamment rendu célèbre par sa bonne dose de critique sociale. Je peux donc déjà imaginer dans quelle direction ira « l’interprétation contemporaine » selon le communiqué de presse de la série. Une direction qui me plaît tout à fait.
J’avoue que je ne m’y connais pas trop en basket-ball. Néanmoins, les athlètes emblématiques de ce sport me fascinent. Surtout Michael Jordan. Quel joueur unique. Jordan était finalement le prototype de la célébrité sportive moderne, dépassant largement les frontières de son propre sport. Le premier à se présenter comme une marque, commercialisé. Il a même créé ses propres marques de vêtements. On aurait dit que le nombre de ses apparitions médiatiques est devenu infinitésimal. À la télévision. Au cinéma. Dans des émissions. Dans des publicités. Sur des affiches. Et bien sûr, sur le terrain, où il a remporté titre sur titre. Conseil de streaming à ce sujet en passant : The Last Dance, sur Netflix.
Un seul a réussi à détrôner Jordan, du moins temporairement : Shaquille O’Neal. Avec ses 2,16 mètres et ses 150 kilos, il était une force de la nature même pour un joueur de basket, en plus d’être agile comme une gazelle. En 1995, il avait déjà atteint la finale de la NBA avec la jeune équipe des Orlando Magic. En chemin, il a battu les Chicago Bulls de Michael Jordan, ce que beaucoup ont interprété comme une passation de pouvoir. Jordan a certes repris la main un an plus tard, mais « Shaq » n’en était qu’au début de sa carrière. Plus tard il a remporté quatre fois la ligue et a été sélectionné 15 fois de suite dans l’équipe All-Star. Comme Jordan, il se mettait en scène en tant qu’acteur et star du rap. Plus tard, il a dû comparaître au tribunal pour se défendre contre des accusations de meurtre avant d’être acquitté. Shaq O’Neal est définitivement l’un de ces personnages hauts en couleur du sport qui méritent un documentaire. À ne pas manquer, en ce qui me concerne.
Nous sommes à Denver en 1978. Cinq enfants disparaissent sans laisser de traces. Finney (Mason Thames), 13 ans, est la sixième victime à être enlevée et enfermée dans une cave insonorisée. Son ravisseur : un homme anonyme qui porte toujours un masque adapté à son humeur (Ethan Hawke). La situation de Finney est désespérée. Ce n’est qu’une question de temps avant sa mort. Aucun moyen de sortir de la cave. Rien dans la cave ne peut être utilisé pour s’échapper. Pas même le téléphone noir dont le fil est coupé. Un jour, ce téléphone sonne. Comment est-ce possible ? Incrédule, Finney décroche le téléphone. Il manque de s’évanouir en entendant les autres enfants enlevés et tués par le psychopathe au bout du fil. Depuis l’au-delà, ils lui donnent des instructions sur la manière dont il pourrait tirer les leçons de leurs tentatives d’évasion ratées et finalement s’échapper de son cachot. Le temps presse. Le tueur prévoit de s’occuper de lui très bientôt.
Pilotes de leur destin est une minisérie documentaire sur la Formule 1, mais pas que. Juste avant le début de chaque nouvelle saison, un nouvel épisode sort et récapitule ce qui s’est passé dans la saison précédente. Et pas n’importe comment. La minisérie est mise en scène de manière si dramatique qu’elle frise la distorsion de la réalité. C’est précisément pour cette raison que le champion du monde de Formule 1 Max Verstappen, par exemple, n’a pas participé à la saison 4. Il a reproché aux créateurs d’y être présenté comme le cul du paddock digne du genre peu ragoûtant qu’est la télé-réalité.
Il ne faut donc pas prendre Pilotes de leur destin trop au sérieux. Les messages radio sont sortis de leur contexte. Les rivalités sont exacerbées alors qu’elles ne sont en réalité jamais aussi dramatiques. Les manœuvres de dépassement entre les deux derniers d’une course sont montées de manière si théâtrale qu’elles semblent aussi spectaculaires que le duel pour le titre. Et j’en passe. Malgré tout, j’aime cette minisérie. C’est précisément parce qu’elle est si exagérément dramatique qu’elle représente le prélude parfait à la saison à venir. La Formule 1 vit du drame sur la piste et en dehors. Cela a toujours été.
Christoph Waltz y joue le rôle de Regus Patoff, conseiller d’entreprise qui harcèle les membres du personnel. Sa mission : aider CompWare, l’entreprise de jeux de smartphones, à sortir de la crise. Mais il y a quelque chose d’étrange chez cet homme aux habits insolites, dont le sourire semble ignorer sa raison d’être. Au début, il est simplement agaçant. Il est ensuite intrusif, puis méchant, jusqu’à s’octroyer tellement de pouvoir qu’on dirait que c’est lui qui dirige l’entreprise.
