Nouveautés + tendances

"Forbes 30 under 30" : une game designer suisse parmi les 30 plus importants du secteur tech

Philipp Rüegg
20/1/2017
Traduction : traduction automatique

Le magazine économique américain Forbes récompense chaque année les personnes les plus importantes dans les domaines de l'économie, de la technologie ou du divertissement. Cette année, pour la première fois, une game designer suisse a fait son entrée dans la liste des "30 under 30".

Forbes est connu pour ses listes des personnes les plus puissantes du monde, des plus grandes entreprises ou des personnes les plus riches. Bill Gates, Angela Merkel et Beyoncé font notamment partie des personnes récompensées. Des personnes plus jeunes, dans des catégories comme la technologie, sont également récompensées

Comment devient-on l'une des personnes les plus importantes du tech business?

Comment est-on nominé ?

On peut se nommer soi-même ou être nommé par quelqu'un d'autre. Au final, c'est un jury qui décide.

Qu'espérez-vous obtenir ? De la reconnaissance ? De nouvelles relations ?

En fin de compte, il est toujours bon qu'un projet de jeu suisse obtienne une reconnaissance internationale. Que ce soit pour sa crédibilité ou pour la politique suisse. Nous pouvons nous appuyer sur cette reconnaissance pour montrer notre réussite.

Vous êtes l'une des personnes les plus actives sur la scène du jeu en Suisse. Qu'est-ce qui vous motive?

Vous semblez très attaché à la scène vidéoludique locale. Comment essayez-vous de l'aider à se développer ?

Récemment, je me suis concentré sur la création d'une liste de tous les studios de jeu suisses. Comment ils se financent, quel genre de jeux ils font, etc. Pour qu'il y ait une bonne vue d'ensemble. Il manque encore beaucoup de données sur la scène suisse, notamment en ce qui concerne la communication avec les politiciens, pour que nous puissions montrer quelque chose de concret.

Fantasy Basel, Ludicious et, à l'automne, le Zürich Game Show, un nouveau festival de jeux. Avez-vous l'impression qu'il se passe quelque chose en Suisse?

Absolument. Rien qu'en voyant le nombre de nouvelles entreprises qui arrivent et celles qui restent. Et combien de studios produisent non seulement un jeu à succès, mais aussi une suite. La société l'accepte également de plus en plus. Cela va dans le bon sens.

Pourquoi, en dehors de "Landwirtschaftssimulator" ou de "Train Fever", la Suisse n'obtient pratiquement aucun succès international notable?

De nombreux studios sont issus de la ZHdK et ont en premier lieu une approche artistique. Il serait judicieux de s'associer dès le départ à des étudiants en économie, afin que les studios planifient aussi leur longévité. Cela permettrait sans doute de lancer d'autres projets.

En Suisse, des secteurs plus lucratifs comme les banques et les entreprises informatiques cannibalisent certainement aussi les professionnels. La Suède, par exemple, ne semble pas avoir ce problème et dispose de vrais grands studios, comme DICE, etc.

Nous n'avons tout simplement pas assez d'expertise et d'endroits qui offrent des débouchés après les études. Cela commence à changer. Nous n'avons pas d'éditeur capable d'accueillir les gens et d'alimenter le cycle.

Ou alors, il y a parfois des studios qui ont du succès, mais ensuite ils vont chez un éditeur étranger et s'en vont. Il faudrait des ancrages pour ne pas s'envoler comme des ballons.

Pour les jeux, il faut en outre faire la distinction entre les projets propres et les projets de clients. En Suisse, il est plus rentable d'accepter des travaux de commande que dans d'autres pays, ce qui conduit souvent à leur donner la priorité.

Comment voyez-vous les choses évoluer dans les prochaines années?

Des sociétés comme Urban Games vont continuer à se développer et sans doute bientôt se diriger vers les AAA (synonyme de grands studios). J'espère qu'il y aura d'autres grosses productions, mais je trouve aussi agréable que nous ayons beaucoup de petits créateurs qui font des choses cool.

Il ne servirait donc à rien que Migros, par exemple, consacre l'intégralité de son Pour-cent culturel au domaine des jeux, car personne ne s'y connaît en édition?

L'argent aiderait certainement. Ce qui est investi dans l'industrie du jeu est toujours très maigre. Ce serait certainement un bon investissement, mais si l'on attend encore longtemps, je commence à me demander si l'on pourra rattraper le retard par rapport à la Finlande, etc.

Il y a toujours des succès internationaux de minuscules équipes de deux, trois ou cinq développeurs. Pour cela, il faut bien sûr prendre un risque financier. Sommes-nous trop gâtés, nous les Suisses ?

Il y a quelque chose. Mon partenaire commercial était auparavant programmeur et gagnait vraiment bien sa vie, et pour lui, quitter son emploi a été une décision radicale.

Avez-vous toujours été un gamer?

Sur quoi travaillez-vous actuellement?

Cela pourrait aussi vous intéresser

Cet article plaît à 36 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Enfant, je n’avais pas le droit d’avoir de console. Ce n’est qu’avec l’arrivée du PC familial 486 que le monde magique des jeux vidéo s’est ouvert à moi. Aujourd’hui, je compense largement ce manque : seuls le temps et l’argent m’empêchent d’essayer tous les jeux qui existent et de remplir mon étagère de consoles rétro rares. 


Nouveautés + tendances

Du nouvel iPhone à la résurrection de la mode des années 80. La rédaction fait le tri.

Tout afficher