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E-ID suisse : c'est le moment de passer aux choses concrètes

Florian Bodoky
1/7/2024
Traduction: traduction automatique

A partir de 2026, le gouvernement fédéral devrait proposer une carte d'identité numérique. Elle sera gratuite et facultative. Après le Conseil national, la commission du Conseil des Etats est désormais satisfaite du projet de loi, à quelques détails près.

L'E-ID de la Confédération prend de plus en plus forme. Après l'approbation du Conseil national l'année dernière, la commission du Conseil des Etats est également satisfaite du projet de loi. Le vote a eu lieu à la fin de la semaine dernière, à 9 contre 1. La commission a toutefois apporté quelques modifications mineures. Ceux-ci concernent la protection et la sécurité des données

Source fermée et portefeuille dédié

La Commission des affaires juridiques du Conseil des Etats - c'est le nom complet de la commission - est satisfaite. Il reste toutefois quelques détails à régler. Par exemple, il devrait être possible de faire correspondre mécaniquement l'image de votre visage lorsque vous créez un E-ID. De plus, la commission souhaite que les services publics - par exemple l'office de la population, la police ou d'autres - soient obligés d'accepter l'E-ID pour identifier les personnes. Ainsi, vous pourrez utiliser l'E-ID dans autant d'endroits que possible si vous l'avez déjà.

La manière dont l'E-ID sera conservée au début n'est pas encore claire. La Commission demande un "wallet fédéral". Autrement dit, une application de portefeuille développée par l'État. Néanmoins, il devrait en principe être possible "à l'avenir" que des fournisseurs privés puissent également conserver l'E-ID suisse dans leur wallet. Par exemple Google ou Apple. Bien sûr, à condition que les règles de protection des données et de sécurité soient respectées. Pour cela, les fournisseurs doivent par exemple s'assurer que l'E-ID n'est stockée que localement et non sur un serveur à l'étranger.
La commission parle également de l'infrastructure nécessaire à l'exploitation de l'E-ID. Son code source devrait être open source. Cela doit être vérifié - si la sécurité des données ou les droits de tiers sont menacés, il faut renoncer à l'open source.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Après que la population a rejeté dans les urnes en 2021 l'idée d'une carte d'identité numérique délivrée à titre privé, la Confédération a aussitôt fait une nouvelle tentative. La nouvelle carte d'identité électronique vient de la Confédération elle-même, ne coûte rien et sa possession est facultative. Cela est bien accueilli, même si la Confédération dépense de l'argent pour cela. En approuvant la loi, on approuve également les coûts. Il y a trois crédits dits d'engagement : 15,3 millions de francs pour la phase pilote de l'infrastructure et le wallet, 64,9 millions de francs pour l'exploitation et le développement et 20,2 millions de francs pour l'infrastructure nécessaire pour pouvoir émettre l'E-ID.

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Le Conseil national et la commission du Conseil des Etats ayant déjà donné leur accord, le Conseil des Etats en discutera et votera lors de la session d'automne 2024. Il est probable que le Conseil des Etats l'approuve également. L'E-ID devrait alors être une réalité à partir de 2026.

Photo d’en-tête : DFJP

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