
Point de vue
7 adversaires de jeux vidéo qui m'ont donné des cauchemars
par Domagoj Belancic
Les jeux de karting devraient ramener leur mode histoire. Dans mon enfance, j’y ai passé tellement de temps que je ne faisais qu’une bouchée de mes copains en mode multijoueur.
Quel est l’attrait des jeux de karting ? Participer à des courses chaotiques pleines de rebondissements contre des amis ou des inconnus, pardi !
Et qu’est-ce qui est le plus marrant dans ces courses ? Pour moi, c’est de tirer parti de ma connaissance du circuit pour laisser mes adversaires dans un nuage de poussière.
Cette connaissance, je l’acquiers en conduisant le plus possible, logique. Je participe donc aux Grands Prix ou aux contre-la-montre. C’est peut-être efficace, mais quel ennui.
J’aimerais bien retrouver une option divertissante présente dans les jeux d’il y a 20 ans : le mode histoire.
Je pense ici à deux pépites qui m’ont autant captivé par leurs courses classiques que par le mode histoire, Crash Team Racing et Diddy Kong Racing.
Crash Team Racing et le remake Nitro-Fueled du jeu PS1 m’ont gâté avec leur mode aventure. Celui-ci dévoile une vraie histoire, aussi absurde soit-elle.
Le méchant extraterrestre Nitros Oxide débarque un jour sur Terre et pose un ultimatum : le meilleur pilote de la planète doit faire la course contre lui. Si personne ne se manifeste ou si l’adversaire perd la course, Nitros Oxide s’emparera de la Terre et la transformera en un immense parking.
À moi de jouer ! Je dois d’abord battre plusieurs pilotes de l’univers de Crash avant de pouvoir affronter Nitros Oxide.
Je vous avais bien dit que ça n’avait aucun sens... Mais les courses du mode histoire et le monde dans lequel elles s’inscrivent sont d’autant plus convaincants.
Je me déplace dans de petites régions qui comprennent à chaque fois quatre circuits classiques et un boss. Si je gagne au moins une fois chaque course, je peux tenter le niveau du boss. Ce dernier est non seulement plus rapide que les autres pilotes, mais il a un objet magique. Mon premier boss Ripper Roo place des boîtes de TNT sur mon chemin.
Voilà qui est rafraîchissant par rapport aux courses de Grand Prix qui se déroulent toujours à l’identique.
Crash Team Racing devient encore mieux dès que je bats un boss d’une région. Je peux revenir sur les circuits pour relever les nouveaux défis CTR et les courses de reliques. Le but est de ramasser des pièces ou des boîtes d’objets savamment placées qui me permettront de mieux connaître les parcours.
Les régions de l’univers sont toutes charmantes et restent gravées dans ma mémoire. Les derniers jeux de karting n’offrent pas d’alternative digne de ce nom, car tout passe par des menus.
Un monde ouvert n’est pas forcément synonyme d’aventure...
Un sorcier-porc intergalactique nommé Wizpig compte s’emparer de l’île en l’absence des parents de Timber. Il transforme les quatre animaux protecteurs de l’île en ses sbires et donc en adversaires que je dois affronter dans le mode aventure pour tenter de renvoyer Wizpig sur sa planète d’origine.
Ces découvertes sont marrantes et bien loin des soporifiques menus déroulants.
Dis ans après, je me souviens encore des cachettes des clés.
J’aime aussi relever des défis complexes. Si vous avez déjà joué à Diddy Kong Racing, vous vous rappelez sûrement de la première course contre le boss Wizpig. Le circuit est un simple cercle, mais Wizpig est terriblement rapide et ne pardonne aucune erreur. Pour gagner, il faut mener une course irréprochable et choper tous les boosts, à moins que vous n’utilisiez le turbo spécial.
En relâchant le bouton d’accélération lorsqu’on traverse une zone de boost, le turbo généré est nettement plus puissant que d’habitude. Si seulement j’avais su ça à l’époque... La course difficile contre Wizpig explique d’ailleurs pourquoi certains n’ont jamais pu terminer le jeu.
J’adore le fait que les jeux vidéo éveillent ma soif d’aventure. Si cela fait partie intrinsèque de jeux comme The Legend of Zelda, d’autres genres comme les jeux de karting pourraient en bénéficier. Voir les circuits d’un autre œil a son charme.
Je suis tout de même reconnaissant aux studios de développement de tester des choses pour leurs jeux de karting. Merci de mettre le turbo sur cette voie !
J'ai rédigé mon premier texte sur les jeux vidéo à l'âge de huit ans. Je n'ai plus pu m'arrêter depuis. Mon amour pour Husbando 2D, Monster, mes chats et le sport complètent ma passion.
Vous lirez ici une opinion subjective de la rédaction. Elle ne reflète pas nécessairement la position de l’entreprise.
Tout afficherPar exemple, à la fin du circuit « Col Polar », je dois contourner un mur en faisant un long virage. Sauf si je connais l’astuce pour sauter par-dessus ! Si je ne trouve pas le raccourci tout seul, les caisses de temps dans les courses de reliques me donneront un indice menant au passage secret (à partir de la minute 1:00 dans cette vidéo) :
Le monde ouvert du nouveau Mario Kart World ne me convainc pas non plus. Les développeurs ont raté l’occasion d’y incorporer des missions intéressantes. Ne reste qu’un immense territoire avec toujours les mêmes défis... Pas de cinématique mignonne qui me fait sourire et pas de récompense qui éveillerait ma soif d’aventure.
À part Crash Team Racing, Diddy Kong Racing possède lui aussi un excellent mode aventure. Par coïncidence, les histoires des deux jeux se ressemblent beaucoup. Ici, seul l’avenir de l’île où se trouvent le petit tigre Timber et ses amis est menacé, pas celui de la Terre entière. On retrouve les visages familiers de Diddy Kong, Banjo et Conker.
Comme dans Crash Team Racing, j’accède aux niveaux du mode aventure de Diddy Kong Racing à partir d’un monde extérieur. Celui-ci diffère de mon premier exemple en ce sens que les régions sont plus petites, mais révèlent des secrets. Si je remporte tous les trophées des Grands Prix, une grenouille à crête de coq apparaît dans le monde extérieur. Et si je l’écrase, elle se transforme en Drumstick, un coq pilote ultra-rapide qui a été maudit par Wizpig.
Les courses sur circuit attisent aussi mes envies d’exploration. S’il n’y a pas autant d’objets à collectionner que dans Crash Team Racing, quatre clés spéciales m’attendent en dehors des chemins battus. Une fois récupérées, je débloque des défis spéciaux que je peux refaire avec mes amis en mode multijoueur.
Le jeu Sonic Racing: Crossworlds sorti dernièrement fait un pas dans cette direction avec les cinq pièces rouges, de façon toutefois moins poussée qu’avec un mode histoire à part entière. En tout cas, je trouve cette approche plus maligne et plus réussie que le monde désert de Mario Kart World.