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Avengers: Infinity War, le film Marvel le plus important de tous les temps

«Avengers: Infinity War» raconte la bataille entre les super-héros Marvel les plus puissants de l'univers et un super-méchant. Avec ce film, les studios Marvel marquent non seulement la fin d'une épopée, qui compte 19 longs métrages à ce jour, mais également l’histoire du cinéma. À ne rater sous aucun prétexte!

La dernière scène se termine, l’écran s’assombrit et la musique du générique de fin retentit. «Avengers: Infinity War» vient de se terminer. Je suis terrassé, vidé, perdu, mes esprits semblent s’être égarés quelque part dans ce monde. Soudain, un flot de joie, de surprise, de colère et d’effroi s’abat sur moi. Mon cerveau commence à crépiter.

Je comprends que le monde ne connaît pas encore sa chance. «Avengers: Infinity War» vient de sortir. Pour de vrai... Je n'arrive pas à y croire moi-même, après six ans d'attente. Mais je sais une chose: vous auriez tort de passer à côté de ce spectacle.

Petite mise en garde au passage néanmoins: si vous avez vu la bande-annonce d’«Avengers: Infinity War» et suivi un peu les médias, vous ne trouverez ici aucune révélation dont vous n’êtes pas déjà au courant. Pour vous en faire une idée en toute impartialité, rendez-vous dans les salles obscures. Et ensuite, vous pourrez venir donner votre avis dans la partie commentaire plus bas.

Les six Pierres d’infinité à recueillir

Thanos (Josh Brolin), le puissant Titan aux origines inconnues, jette son dévolu sur les six Pierres d’infinité. Ces dernières, qui agissent sur la vie et la mort, font de son porteur l’être le plus puissant de l’univers.

Ce que veut Thanos, ce n’est pas le pouvoir pour le pouvoir, mais le rétablissement de l'équilibre dans l'univers, lequel ne sera atteint que lorsque la moitié de tout ce qui vit sera anéantie. Et en sa possession, ce ne sera qu’une formalité.

Mais les Avengers, emportés par Iron Man (Robert Downey Jr.) et Captain America (Chris Evans), n’ont pas dit leur dernier mot. Toujours marqués par leurs propres conflits, ceux ayant conduit à la dissolution de la force des super-héros dans «Captain America: Civil War», ils déclarent la guerre à Thanos.

Les temps forts d’une série

«Avengers: Infinity War» – film à la fois époustouflant, tragique, douloureux et impitoyable – est le point culminant d'un voyage ahurissant débuté il y a dix ans dans «Iron Man» avec Nick Fury, joué par Samuel L. Jackson, lorsqu’il prophétise:

«vous faites maintenant partie d'un plus grand univers, même si vous ne le savez pas encore.»

À l’époque, personne n’avait mesuré l’ampleur que cet univers cinématographique allait prendre. Ni même les responsables de l’équipe du producteur Kevin Feige. Depuis, cet univers cinématographique Marvel comprend plus de 60 personnages connus, dont presque la totalité a trouvé sa voie dans le film.

En bref, «Avengers: Infinity War» fait feu de tout bois.

Thanos, le super-méchant

De nos jours, il est de bon ton qu’un casting se compose de quelques acteurs oscarisés ou nominés tout du moins à une telle récompense. Dans celui-ci, c’est Josh Brolin. Il joue Thanos, le «Titan fou à lier» – comme on l'appelle dans la bande dessinée –, le méchant du film.

Et il a la tête de l’emploi.

Il est apparu pour la première fois dans «Avengers» il y a six ans, il était alors le cerveau des événements entourant la bataille de New York. Il est par la suite apparu de temps à autre en marge, menaçant, observant les événements à distance. Dans «Avengers: Infinity War», le moment semble enfin venu de prendre les choses en main.

Et c’est le moins qu’on puisse dire.

Thanos suit ce modèle. Il est cruel et constant. En revanche, ses motifs restent compréhensibles et suivent une certaine logique qui ne correspond pas au cliché habituel «je suis mauvais parce que...». Et pour cause, il veut uniquement sauver l'univers du destin qui a déjà frappé son propre peuple.

Thanos contrôle chaque seconde où il apparaît. Au début, on n’arrive pas à se passer de lui, car on aime frissonner en le voyant, changement bienvenu face aux méchants Marvel plutôt pâles à côté. Peu à peu, on redoute les scènes à venir. On réalise en effet que Marvel n'hésite pas à amorcer des processus plus constants et plus saisissants que jamais dans l'univers Marvel.

La grande réunion des anciens

Que les fans se rassurent: le duo réalisateur a réussi l’impossible tour de force de rassembler dans un seul film les 67 personnages (d'après les informations officielles). Presque chacun d’entre eux obtient le temps à l’écran qu'il mérite, quasiment aucun n'a été relégué au second plan.

Conclusion: vous seriez fou de ne pas aller le voir en salle

Avec «Avengers: Infinity War», Marvel écrit une autre page de l'histoire du cinéma. Dix ans après le premier volet d'Iron Man, le géant de la bande dessinée se retrouve devant un univers qui n’a pas son pareil. Souvent copié, mais jamais inégalé. Kevin Feige, le producteur, est parvenu à rassembler tout ce qui a été créé jusqu'à présent dans un seul film, selon une espèce de «théorie du tout».

..pas même la curiosité dont nous ferons preuve lors des prochaines aventures des Avengers, vraisemblablement prévues pour mai 2019.

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J’écris sur la technologie comme si c’était du cinéma – et sur le cinéma comme s’il était réel. Entre bits et blockbusters, je cherche les histoires qui font vibrer, pas seulement celles qui font cliquer. Et oui – il m’arrive d’écouter les musiques de films un peu trop fort. 


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