En coulisse

Un clavier maison: mon chef-d’œuvre est prêt

Kevin Hofer
28/1/2019

Si vous voulez un clavier vraiment unique, fabriquez-le vous-même. C’est plus simple qu’il n’y paraît, mais la méthode présente aussi quelques écueils, comme le montre mon expérience.

J’avoue que je me suis énervé plus d’une fois pendant l’assemblage et la mise en place finale. Mais maintenant que j’ai mon clavier terminé sous les doigts, tout est pardonné et oublié.

La dernière fois, je vous ai montré tout ce qu’il fallait pour se fabriquer son propre clavier. Je me suis procuré toutes les pièces et l’assemblage peut commencer.

Mes pièces

Vous l’avez peut-être déjà deviné: les photos que j’ai utilisées dans le dernier article montrent mes propres composants. Je me suis décidé pour un boîtier en aluminium. J’aime la sensation d’un clavier lourd qui ne glisse pas et l’aluminium est très agréable au toucher. Pour un look raccord, j’ai opté pour une plaque supérieure composée du même matériau. Les deux sont argentés parce que j’en ai marre des claviers noirs.

Pour les switches, je mise sur une marque qui a fait ses preuves et j’utilise Cherry MX Blue. J’aime les switches à clic. Pour les capuchons de touches, je fais l’expérience de les imprimer moi-même en filament bois. Nous verrons bien si ça marche.

Un assemblage semé d’embûches

Tout est prêt: PCB, switches, boîtier, plaque supérieure, capuchons de touches et fer à souder. Je commence directement par le montage des stabilisateurs.

Une infinité de possibilités

Une fois que la configuration est terminée, je l’importe dans Keyboard Firmware Builder.. Grâce à l’éditeur de configuration, le Builder sait précisément comment mon clavier est disposé et je peux attribuer des fonctions aux touches. Avant de procéder à cette étape, je dois encore vérifier le câblage et affecter les pins.

Avant de pouvoir faire cela, je dois encore installer le pilote le plus récent pour mon clavier. Je le fais avec le logiciel Zadig version 2.4. Ainsi, mon ordinateur reconnaît correctement mon clavier et je peux m’atteler au flashage.

Pour finir, je dois encore sélectionner anglais (États-Unis) comme langue de saisie. C’est indispensable pour que je puisse utiliser mon clavier avec les réglages flashés à l’instant. La configuration suisse ne le permet pas.

Une super expérience

Je suis certain que ce projet ne sera pas le dernier du genre. Un jour, je souhaite créer mon propre PCB pour profiter d’une expérience de frappe encore plus personnalisée. Pour l’instant, je me réjouis d’utiliser à fond mon premier clavier fabriqué par mes soins.

Une dernière chose: notre Category Management a entendu vos demandes en réaction à mon dernier article et s’est engagé à ce que nous puissions bientôt vous proposer des composants de clavier dans la boutique en ligne.

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