
Trailer Tuesday : les meilleures fins de films de superhéros

Dans un film, rien n'est plus puissant et marquant qu'une bonne fin. Et justement les films de superhéros livrent quelques-unes des meilleures fins de film de ces dernières années.
Parfois c'est un monologue, parfois seulement une phrase, ou un mot. Quoi qu'il en soit : la fin, la note finale a un grand pouvoir. Elle vous laisse avec la chair de poule au cinéma. Elle vous permet de voir le film sous un autre angle. Ou permets de vous réjouir d'une suite qui, espérons-le, sera bientôt disponible. Surtout dans les films de superhéros.
Donc, cette semaine, je vous montre cinq de mes phrases finales préférées dans les films de superhéros.
Ah, au fait : ALERTE SPOILERS !
5e place : « Guardians of the Galaxy »
« Les films de superhéros ne sont rien d'autre que bruits et effets spéciaux ». Chaque fois que j'entends des gens dire cela, je pense à des films comme « Guardians of the Galaxy ». Oui, il y a aussi de mauvais films de superhéros. Après tout, il y a aussi de mauvais films de gangster ou drames. Mais cela ne veut pas dire que le genre est mauvais en soi. Au contraire, « Guardians » a été fait avec plus d'émotions et d'amour que beaucoup d'études de caractères.
Ça se voit à la fin. Peter Quill (Chris Pratt), le héros du jour, qui se fait théâtralement appeler Star-Lord et qui est souvent moqué pour cela, tient un paquet haut en couleur. Un cadeau de sa mère, son dernier cadeau, donné lorsque Quill était enfant et quelques secondes avant qu'elle ne meure après s'être battue des mois contre le cancer. Quill n'a jamais ouvert le cadeau. Peut-être était-ce sa manière à lui de la maintenir en vie. Ou du moins de se souvenir d'elle.
Il finit par ouvrir le paquet. Une cassette avec de la musique des années 80. « Awesome Mix Vol. 2 ». Et une lettre. Un dernier message du royaume des morts. Son contenu : des mots réconfortants pour un enfant de huit ans. Et un adieu qui met le surnom – à la base un peu ridicule – de Quill sous un nouveau jour :
«You are the light of my life, my precious son, my little Star-Lord.»
Sortie en salle : 30 juillet 2014
Recette : 772,8 millions de dollars
4e place : « Spider-Man : Far From Home »
Ah, cette fin... Ok, en fait, cette scène survient au milieu du générique. Mais elle n'a lieu que quelques secondes après la fin réelle et appartient en gros à la même scène. Il n'est donc absolument pas logique de couper ces secondes et de les replacer au milieu du générique. C'est pourquoi je considère cette scène « mid-crédits » comme la fin réelle.
Elle est marquante. Et ce sur trois plans.
Il y a tout d'abord la vidéo mystérieuse (Jake Gyllenhall) que le charlatan a envoyée à la presse peu avant sa mort : la soi-disant preuve que Mysterio est le héros et Spider-Man le méchant. Puis le visage du journaliste : J. Jonah Jameson, joué – comme dans « Spider-Man » de Sam Raimi – par nul autre que J. K. Simmons. Et comme si cela ne suffisait pas que Mysterio fasse de Spider-Man l'ennemi public numéro un, il révèle également la véritable identité de Spider-Man : Peter Parker. Sa réaction :
« What the shi– »
Et le générique continue.
Sortie en salle : 28 juin 2019
Recette : 1,132 milliard de dollars
3e place : « Spider-Man »
J'adore cette fin. J'avais quatorze ans quand j'ai vu le film au cinéma. Je me suis immédiatement identifié au Spider-Man joué par Tobey Maguire : comme lui, mon amour-propre était limité. Et les filles que j'aimais ne me prêtaient guère attention.
Voir que Peter « obtient la fille » à la fin m'a donné espoir. D'autant plus que Mary Jane (Kirsten Dunst) ne choisit pas le grand Spider-Man dans cette scène, mais le sensible Peter Parker, dont elle ne connaît pas la facette de superhéros.
La décision de Peter est d'autant plus impressionnante : maintenant qu'il a enfin obtenu ce qu'il voulait depuis le début, il la laisse tomber comme s'il s'était désintéressé. Pour protéger Mary Jane, il ne peut pas être avec elle. Une grande responsabilité découle de grands pouvoirs. Selon lui, c'est son don, mais aussi sa malédiction. Et avec les derniers mots du film, il accepte son destin :
« Who am I ? I’m Spider-Man. »
Sortie en salle : 3 mai 2002
Recette : 825 millions de dollars
2e place : « Iron Man »
Nous sommes en 2008. Dans les films de superhéros, les superhéros gardent leur véritable identité secrète pour se protéger et protéger ceux qu'ils aiment. À la fin d'« Iron Man », Tony Stark (Robert Downey Jr.) est censé faire une déclaration expliquant que la station de recherche a été détruite suite à une expérience ratée pour justifier les dégâts causés lors de son affrontement avec Iron Monger (Jeff Bridges).
Au lieu de s'en tenir au script, il rompt avec les traditions et change tout l'univers de la bande dessinée en une seule phrase :
« I am Iron Man. »
Générique. Les téléspectateurs sont sans voix. Et « I am Iron Man » devient un symbole de chaînes narratives brisées, permettant aux scénaristes de créer des histoires complètement nouvelles. Et dernier point, les fans changent leurs attentes. Les adaptations de bandes dessinées qui n'adhèrent pas précisément au modèle de la bande dessinée ne sont plus taboues, elles sont même souhaitées.
Sortie en salle : 30 avril 2008
Recette : 585,4 millions de dollars
Première place : « The Dark Knight »
Harvey Dent (Aaron Eckhart) est un héros. En tant que procureur vertueux, il se bat contre le mal à Gotham, sans masque ni costume. Mais le Joker (Heath Ledger) le corrompt lorsqu'il trompe Batman (Christian Bale) et le commissaire Gordon (Gary Oldman) et tue Rachel, la partenaire de Dent. En rejetant la faute sur lui et les autres, Dent devient fou. Au final, Batman est forcé de le tuer.
Le Joker a gagné. Enfin, car il a même corrompu le plus vertueux de tous. Mais Batman se sacrifie. Il prend la responsabilité de la mort de Dent et de celui qui a déjà tué Harvey « Two Face » Dent. Pour que Dent meure en martyr et que la population ne perde pas sa foi dans le bien.
Puis ce montage légendaire. Batman, fuis les forces de l'ordre de Gotham. En fond, la voix de Gordon expliquant le sacrifice de Batman à son fils. Et comme cerise sur le gâteau, la grandiose musique de film de Hans Zimmer.
« He's the hero Gotham deserves, but not the one it needs right now. [...] He's a silent guardian, a watchful protector. A dark knight. »
Sortie en salle : 16 juillet 2008
Recette : 1,004 milliard de dollars
Êtes-vous d'accord avec ma liste ? Ai-je oublié une fin ? N'hésitez pas à m'en faire part dans la partie commentaires ci-dessous. Nous pourrons alors en discuter.


Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»