
Test de produit
J’ai testé la Razer Deathadder V4 Pro : une souris de jeu presque parfaite
par Kevin Hofer

Avec l’Inzone Mouse-A, Sony s’aventure pour la première fois sur le marché très concurrentiel des souris gaming. Il en résulte un appareil solide et qui fait le job, mais sans plus.
Le marché des souris gaming est saturé et les différences entre les modèles sont souvent minimes. Ça n’a pourtant pas empêché Sony de se lancer avec sa Mouse-A, un premier modèle solide, mais qui ne se démarque pas assez de la masse.
Contrairement au casque de la gamme Inzone, la Mouse-A n’existe qu’en noir. On nous fournit le nécessaire : un dongle USB-C pour la connexion 2,4 GHz, un câble de recharge et des patins de rechange.
Elle s’avère très confortable, notamment pour les mains de taille moyenne à grande, et convient aussi bien au claw grip qu’au palm grip. Les amateurs de fingertip grip pourraient toutefois être gênés par la bosse un peu haute à l’arrière.
Les boutons latéraux sont certes bien placés et facilement accessibles, mais ils donnent une fâcheuse impression de mollesse. La molette de la souris ressort parfaitement, mais je la trouve un peu trop lourde. Point positif : elle offre une bonne prise en main malgré son revêtement sans caoutchouc.
Grâce à ses patins, la Mouse-A glisse facilement sur toutes les surfaces. Leurs bords arrondis leur permettent d’éviter tout accrochage. J’aurais cependant préféré des patins plus grands pour permettre à la souris de bouger plus facilement.
Lors de mes tests avec Mouse Tester, les DPI réels ne s’écartent en moyenne que de 2,5 % de la valeur définie, ce qui correspond à ma marge acceptable de 5 %. Le taux d’interrogation est extrêmement constant. Quant à la vitesse de suivi et à l’accélération, le capteur fournit des valeurs similaires aux autres souris de sa catégorie.
Les taux d’échantillonnage disponibles vont de 125 à 8000 Hz, en mode filaire ou sans fil.
La Mouse-A n’est pas équipée du Bluetooth, mais d’une connexion 2,4 GHz, qui est de toute façon privilégiée pour le gaming. Avec un taux d’interrogation de 1000 Hz, la batterie tient environ 90 heures. Si vous souhaitez l’utiliser à 8000 Hz, l’autonomie chute à 20 heures. Une charge complète dure 1 heure et demie, 5 minutes suffisent pour pouvoir jouer pendant 10 heures.
Pratique : la souris se met rapidement en veille, mais se réveille si vite que je m’en aperçois à peine. Le câble USB fourni peut facilement être utilisé si la souris doit être rechargée pendant une session gaming intensive.
Avec l’Inzone Mouse-A, Sony réalise des débuts prometteurs sur le marché des souris gaming. Légère, elle est dotée d’un capteur précis et d’un design minimaliste que j’apprécie. Les boutons, le logiciel rudimentaire et le prix élevé constituent les points faibles. C’est un appareil tout à fait correct, mais qui ne se démarque malheureusement pas assez de la concurrence.
En effet, cette dernière ne chôme pas. Des souris dotées de nouvelles technologies prometteuses sont déjà dans les starting-blocks, comme la prochaine Logitech G Pro X2 Superstrike. Il y a donc un risque que la Mouse-A soit déjà dépassée dans quelques mois.
Vendue à un prix de 100 à 120 francs, la Mouse-A de Sony serait compétitive, mais dans sa catégorie de prix actuelle, elle doit se mesurer à des produits établis qui offrent davantage.
Pro
Contre
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Tout afficherAvec un poids de 48,1 g, la Mouse-A pèse un peu moins que ses concurrentes comme la Death Adder V4 Pro ou la Logitech G Pro Superlight 2. Son poids est parfaitement réparti sur l’ensemble de l’appareil. Elle appartient à la catégorie des souris gaming de taille moyenne et offre un design classique, sans fioritures ni éclairage RGB. La surface est dotée d’un revêtement antidérapant où les traces de doigts sont rapidement visibles.

Pour les touches principales, Sony mise sur des commutateurs optiques. Le déclenchement est quasi instantané, ce qui est super pour les clics rapides. Malheureusement, il me manque un peu de course après le déclenchement, et les boutons prennent un peu trop de temps à remonter. J’aurais préféré un retour plus précis et plus net. La latence du clic est toutefois faible et constante, ce qui permet une réactivité optimale en gaming.


Le capteur PAW 3950IZ intégré fournit ce que j’attends d’une souris haut de gamme : 750 IPS, 70 G d’accélération, un taux d’interrogation allant jusqu’à 8000 Hz et 30 000 DPI (« dots per inch »). Cette valeur indique le nombre de pixels que le curseur saute quand la souris se déplace d’un pouce. Personne n’a besoin d’autant de DPI, mais c’est sympa de la part Sony de nous proposer une telle valeur.

Sony marque aussi des points au niveau des autres valeurs. Les IPS indiquent jusqu’à quelle vitesse la souris peut être déplacée pour que le capteur perçoive encore les mouvements avec précision. L’accélération en G s’inscrit dans la même veine, elle indique la capacité du capteur à suivre les mouvements rapides d’arrêt et de départ de la souris. Quant au taux d’interrogation, il indique la fréquence à laquelle la souris envoie des signaux au terminal par milliseconde.


Le logiciel Inzone Hub ne propose malheureusement que le strict nécessaire, comme les réglages du DPI et du taux d’interrogation ou la configuration des boutons. Je cherche en vain des fonctions avancées comme la sensibilité dynamique de Razer, qui adapte la sensibilité de la souris à la vitesse de déplacement de manière dynamique. J’aurais aimé avoir plus de possibilités de réglage, comme des courbes d’accéléromètre personnalisables. Espérons que Sony en fera plus pour rester compétitif.


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