Test de produit

Pixel Slate vs. Surface Pro X : quelle est la meilleure tablette ?

Philipp Rüegg
16/3/2020
Traduction : traduction automatique

La Pixel Slate et la Surface Pro X sont deux appareils qui n'ont pas été couverts d'éloges. Et pourtant, j'ai choisi les deux pour les comparer, car : J'ai besoin d'une nouvelle tablette.

Pourquoi choisir la Pixel Slate et la Surface Pro X?

La Slate et le Pro X ne sont pas des tablettes typiques, et pourtant c'est précisément ce que je recherche. Les deux sont en fait trop grandes pour moi, mais cela pourrait être compensé par leur flexibilité. De plus, ils font partie des rares appareils qui ne sont pas en 16:10 ou même en 16:9, ce que je trouve insupportable pour les tablettes et les ordinateurs portables.

Voici donc mon choix

Surface Pro X
Écran : 13 pouces, 2880 x 1920 pixels
CPU/GPU : Microsoft SQ1 et Adreno 685
Mémoire : 256 GB
Mémoire vive : 16 GB
Connexions : 2 x USB-C, nano-Sim, Surface-Connect
Dimensions : 287 x 208 x 7.3 mm
Poids : 774 g

Pixel Slate

Ecran : 12,3 pouces, 3000 x 2000 pixels
CPU/GPU : 8th Gen Intel Core m3
Mémoire : 64 GB
Mémoire vive : 8 GB
Ports : 2 x USB-C
Dimensions : 291 x 202 x 7 mm
Poids : 731 gg

Que valent-ils en tant que tablettes ?

La Pixel Slate et la Surface Pro X ont presque les mêmes dimensions. Le poids sans clavier est également similaire pour les deux et étonnamment léger pour cette taille. La Surface a un écran d'un pouce plus grand. En revanche, l'ardoise a une résolution légèrement supérieure, ce qui ne se remarque pas à l'usage.

D'une manière générale, les deux appareils ne semblent pas parfaitement optimisés.

Point Slate

Consommation de médias

La situation est meilleure pour les films et les séries. L'application Netflix fonctionne même nettement mieux et propose même le HDR et le Dolby Atmos. Sur le Chromebook, sans VPN, l'application met une éternité à se charger. Il y a un problème quelque part. En revanche, HBO et Disney+ ne posent aucun problème. Là encore, sur Surface, je dois me rabattre sur les applications web, mais cela fonctionne très bien.

Point Slate

Saisie au stylet

Sur la Surface Pro X, la saisie au stylet est un rêve. Non seulement le stylet se range élégamment dans le clavier, mais il tient mieux dans la main et dispose de fonctions de raccourci pratiques grâce au bouton cliquable. Dès que vous l'utilisez dans Onenote ou dans n'importe quelle application de dessin, vous vous rendez compte de la différence. Il y a un monde entre Microsoft et Google. Le Surface Pen est un rêve.

Point Surface

Productivité

Un inconvénient reste le manque de support pour les programmes 64 bits. Je ne peux même pas utiliser le programme d'e-banking de la Banque Migros. Un autre point positif est la prise en charge de Windows Hello, c'est-à-dire Face Unlock. Avec le plugin correspondant, cela fonctionne même avec mon application de mot de passe Keepass.

Le clavier à l'écran est également meilleur sur Surface. Au début, il semble fait pour les seniors, mais les grandes touches permettent de taper beaucoup plus vite.

Le Chromebook permet également de bien travailler, mais le clavier qui l'accompagne est de bien moins bonne qualité. D'une part, les touches rondes sont trop petites, ce qui me permet de taper moins vite, d'autre part, il est encore plus bancal que celui de la Surface. Et comme la Slate n'a pas de support, c'est le clavier qui doit faire le travail. Cela le rend encombrant et difficile à manier.

Les deux appareils ne se distinguent pas vraiment en matière de navigation. Ce que j'aime sur le Chromebook, c'est que la barre d'adresse du navigateur Chrome disparaît automatiquement lorsque vous faites défiler la page. Cela donne plus de place.

Point Surface

Gaming

Le Chromebook peut en revanche compter sur le Google Play Store, qui dispose d'innombrables jeux qui fonctionnent également sur le Slate.

En outre, j'ai réussi à installer Steam pour Linux. Cela ajoute encore une bonne vague de jeux. Ce n'est pas vraiment rapide sur mon modèle Intel i3, mais c'est suffisant même pour "Vaincre" à 30 fps.

Point Slate

Facteur d'expérimentation

Il est par contre dommage que vous ne puissiez pas sideloader des applications sur le Chromebook aussi facilement que sur les autres appareils Android. Pour cela, vous devez passer en mode développeur et désactiver la vérification de l'OS. Cependant, cela réinitialise votre système et Google ne peut plus garantir la sécurité de l'appareil. Pour mon usage, c'est trop de travail.

La Surface offre moins de marge de manœuvre. Comme il s'agit d'un appareil Windows 10, vous avez potentiellement plus de choix de programmes, mais la plupart d'entre eux ne seront probablement jamais rendus compatibles avec l'ARM.

La solution de contournement avec les Web Apps via le navigateur Edge est tout de même quelque chose.

Point Slate

Conclusion

Le Chromebook remporte la comparaison avec un 4:2 net, ce qui reflète également mon ressenti personnel. Même si la Surface Pro X est sans aucun doute l'appareil le plus élégant, tant au niveau de la prise en main que de l'utilisation, le Chromebook est la meilleure tablette.

Elle offre beaucoup plus de flexibilité grâce aux applications Android. De plus, les applications sont plus faciles à utiliser sur l'écran tactile que les applications web ou les programmes normaux sur la Surface. De plus, mon modèle d'entrée de gamme Slate, clavier inclus, coûte moins de la moitié de la Surface Pro X la moins chère.

En revanche, lorsqu'il s'agit de la saisie au stylet, la Surface est la championne incontestée. L'utilisation du stylet est un rêve. Avec la Slate, c'est de l'argent jeté par les fenêtres.

Tout compte fait, la Pixel Slate, malgré ses défauts, est ma tablette de choix. Mais si Microsoft sort cette année un Surface Book aussi fin que le Pro X et que je peux y installer des programmes Windows, je troquerai immédiatement mon ordinateur portable et la Slate pour vivre enfin le rêve d'un seul appareil multifonctionnel.

Cet article plaît à 16 personne(s)


User Avatar
User Avatar

Enfant, je n’avais pas le droit d’avoir de console. Ce n’est qu’avec l’arrivée du PC familial 486 que le monde magique des jeux vidéo s’est ouvert à moi. Aujourd’hui, je compense largement ce manque : seuls le temps et l’argent m’empêchent d’essayer tous les jeux qui existent et de remplir mon étagère de consoles rétro rares. 


Informatique
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Test de produit

Nos expertes et experts testent les produits et leurs applications, de manière indépendante et neutre.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Test de produit

    La Microsoft Surface Pro 9 à l’essai : des couleurs et des CPU tout neufs, mais pas de prise casque

    par Martin Jud

  • Test de produit

    Microsoft Surface Pro 7 à l'essai : enfin l'USB-C et les processeurs Ice-Lake-U

    par Martin Jud

  • Test de produit

    Surface Pro X à l'essai : des performances à la traîne

    par Martin Jud