Photokina 18 : Une visite en accéléré
La Photokina se termine aujourd'hui samedi. Bien que le salon ait déjà été plus grand, nous n'avons pas pu (et voulu) tout voir. Pour conclure, voici un mélange coloré d'aliments courts et de curiosités.
Pour les grands exposants du salon de la photographie, le spectacle et la promotion de l'image sont au premier plan. On veut offrir une expérience aux visiteurs. C'est chez Olympus que cela a été le plus évident. Olympus a loué un hall entier (qu'ils n'ont toutefois pas rempli) pour leur Perspective Playground. Ici, les visiteurs recevaient à l'entrée un appareil photo et une carte mémoire et pouvaient ensuite essayer à leur guise. Des balançoires, des miroirs déformants, des murs colorés et d'autres éléments similaires étaient à leur disposition pour servir de décor.

Les stands chinois fonctionnent différemment
Le contraste est saisissant avec les petits exposants chinois. Ils fonctionnent de manière très différente et ont d'autres objectifs. Il s'agit ici de faire du business pur et dur, les produits exposés sont parfois même étiquetés avec des prix. Certains d'entre eux sont très offensifs et posent des questions aux passants à la manière des vendeurs de rue, par exemple des questions auxquelles toute personne normale doit répondre par "oui". Si vous montrez un peu d'intérêt, vous pouvez rapidement être assailli de paroles pendant une demi-heure. La prudence est de mise, car le temps est compté lors d'un salon.
Le producteur vidéo Manuel Wenk s'est d'abord lancé dans une longue conversation sur les trépieds mobiles (mini-dollys) jeudi, puis s'est bêtement intéressé aux éclairages vidéo au stand suivant. Le gars ne l'a pas laissé repartir. Manu a peut-être trouvé cela à peu près intéressant, mais moi, j'ai trouvé que c'était à fuir et j'ai fini par faire de même.
C'est ainsi que nous avons eu une idée soi-disant amusante : puisque les exposants sont si bavards, pourquoi ne pas les filmer ? Mais justement, sur le stand où j'ai l'intention de susciter une telle conversation en faisant mine d'être très curieux, aucune n'est engagée. C'est dommage, car les étranges éventails de caméras à l'aspect ancien du stand m'auraient effectivement intéressé.
Removu : prisonnier du mode selfie
Auprès un autre stand, ça marche. Removu nous montre le K1, un gimbal avec caméra 4K et mini-écran intégrés. L'appareil semble plutôt performant avec des fonctions d'accélération et de ralenti, la possibilité de connecter un microphone externe et une application pour smartphone. Mais malheureusement, je ne parviens pas à passer du mode selfie au mode normal. Si l'expert à l'arrêt appuie trois fois sur le bouton, ça marche. Quand c'est moi qui le fais, ça ne marche pas.
Vuze XR : caméra VR avec effet 3D
Le fabricant israélien Vuze nous a montré sur son stand la caméra VR Vuze XR. Elle est équipée de deux objectifs qui capturent chacun un angle de vue de 180 degrés. Ensemble, ils sont capables de produire des vidéos à 360 degrés avec une résolution K de 5,7K. Mais ils peuvent aussi être orientés du même côté et filmer alors une vidéo à 180 degrés en 3D. Pour regarder cela, vous aurez besoin soit des lunettes VR, soit de quelque chose comme Google Cardboard.
Si vous êtes intéressé par les détails, vous trouverez sur le site de Vuze les caractéristiques de Vuze XR, et dans cette vidéo, il y a la scène de requin que j'essaie de décrire à la fin de notre vidéo.
L'objectif le plus étrange du monde
Il fallait absolument que nous essayions le très étrange objectif macro de Laowa. Il offre un rapport de reproduction de 2:1, une grande profondeur de champ malgré une distance extrêmement courte et intègre déjà une petite lampe LED. Il est étanche et peut être tenu dans un aquarium, par exemple. Cet étrange gadget plein format existe pour les baïonnettes d'objectifs des fabricants les plus connus comme Canon, Nikon ou Sony. Sur le stand, nous l'avons essayé avec le Sony A7S II de Manu. Le prix est de l'ordre d'un peu moins de 2000 francs.



Mon intéret pour l'informatique et l'écriture m'a mené relativement tôt (2000) au journalisme technique. Comment utiliser la technologie sans se faire soi-même utiliser m'intéresse. Dans mon temps libre, j'aime faire de la musique où je compense mon talent moyen avec une passion immense.
Du nouvel iPhone à la résurrection de la mode des années 80. La rédaction fait le tri.
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