Test de produit

Paramount+ à l’essai : pourquoi je ne paierais pas autant pour si peu

Luca Fontana
9/12/2022
Traduction : Martin Grande

Le 8 décembre, une nouvelle plateforme de streaming a débarqué en Suisse : Paramount+. Chers·chères ami·e·s romand·e·s et tessinois·e·s, soyez fort·e·s. À mon avis, tout ne va pas vous plaire...

Premiers pas : le compte est rapidement créé

Les premières étapes sont faciles : il suffit d’indiquer son nom, son prénom, son adresse et les informations relatives à sa carte de crédit, et on peut commencer à s’amuser. Le service de VOD n’est bien sûr pas gratuit. Il existe deux modèles d’abonnement. Concrètement, il s’agit de :

*12 CHF par mois ;
*120 CHF par an.

À son lancement, Paramount+ se situe donc assez près de Disney+, qui coûte actuellement 12,90 francs par mois ou 129 francs par an. Les paiements commencent après la période d’essai de 7 jours. Ensuite, l’abonnement est automatiquement prolongé à moins d’être résilié en prenant en compte la période de préavis.

Jusqu’ici, rien de plus normal. Toutes les plateformes de streaming existantes peuvent faire de même.

La disponibilité : certains fabricants de téléviseurs ne jouent pas (encore) le jeu.

Selon la liste, l’application devrait au moins être disponible sur les téléviseurs Samsung de 2017 ou plus récents.

L’offre : pas mauvaise, mais pas énorme

À titre de comparaison :

La page d’accueil : rien à redire

Côté design, Paramount se présente comme Disney+. Tout en haut, six mini-carreaux constituent un premier tri sommaire du contenu : Paramount+ Originals, Showtime, Comedy Central, MTV, Nickelodeon, Nick Jr. et la branche documentaire avec le Smithsonian Channel. Un clic sur les logos me dirige vers les contenus correspondants. Ça fonctionne plutôt bien. J’aime.

Mais alors, un grand « mais » pour toutes les personnes de Romandie et du Tessin.

Défilement de Paramount+ dans la version de bureau. Vidéo : Luca Fontana.

Choix de la langue et qualité du streaming : médiocre

Je n’ai pas examiné les 555 titres, mais je n’en ai trouvé aucun avec d’autres choix de langue que l’allemand ou l’anglais en audio ou en sous-titres. Pas un.

« C’est une blague », marmonne le cinéphile que je suis dans sa barbe.

Un autre bémol vient s’ajouter à cela : les contenus sont en HD « seulement ». Un défaut également présent chez Sky Show et qui ne devrait plus exister en 2022. Tous les autres fournisseurs sont passés depuis longtemps à la résolution UHD et au HDR, voire au Dolby Vision. Il est donc logique que le son ne soit proposé qu’en Dolby Digital 5.1 au maximum.

Verdict : je ne dépenserais pas 12 francs par mois pour ça

Photo d’en-tête : Luca Fontana.

Cet article plaît à 109 personne(s)


User Avatar
User Avatar

J’écris sur la technologie comme si c’était du cinéma – et sur le cinéma comme s’il était réel. Entre bits et blockbusters, je cherche les histoires qui font vibrer, pas seulement celles qui font cliquer. Et oui – il m’arrive d’écouter les musiques de films un peu trop fort. 


Films et séries
Suivez les thèmes et restez informé dans les domaines qui vous intéressent.

Test de produit

Nos expertes et experts testent les produits et leurs applications, de manière indépendante et neutre.

Tout afficher

Ces articles pourraient aussi vous intéresser

  • Test de produit

    Play Suisse : l'idée est bonne, mais sa réalisation laisse à désirer

    par Luca Fontana

  • Test de produit

    Apple TV Plus : le service est-il vraiment si mauvais ?

    par Luca Fontana

  • Test de produit

    Disney+ : une super bibliothèque, des originaux qui laissent à désirer

    par Luca Fontana