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Nouveautés SVOD d’avril
par Luca Fontana
Qui dit nouveau mois, dit nouvelles recommandations. Que ce soit Netflix, Disney+, Apple TV+ ou Prime Video, voici ce qui sera diffusé en septembre sur les services de streaming.
Si vous aussi êtes obligé·e de rester à la maison, j’ai ce qu’il vous faut : les meilleurs séries et films pour le mois de septembre. J’ai oublié quelque chose ? Faites-m’en part dans les commentaires.
Avant que Les Anneaux de Pouvoir ne fasse sa première apparition sur Prime Video, La roue du temps était la série fantastique phare sur Amazon. Rien d’étonnant à cela : elle est basée sur l’une des plus grandes séries de romans de l’histoire de la littérature. Et l’intrigue d’un roman peut parfois devenir assez complexe, car dans l’univers de La roue du temps, les cycles du monde se répètent. Les prophéties, les légendes et les événements passés jouent donc un rôle important.
La première saison comprenait le premier livre. La deuxième saison est consacrée au deuxième livre. Pour rappel, la magicienne Moiraine (Rosamunde Pike) est en voyage à travers le pays avec un groupe de jeunes. L’un d’entre eux est la réincarnation du soi-disant « dragon », qui peut sauver le monde du mal ou le détruire. J’avoue, la première saison ne m’a pas vraiment ficelé. Mais la bande-annonce a l’air pas mal. Je vais donc certainement y jeter un œil.
Sortie : 1er septembre
Où : Prime Video
Tellement de critiques ont été faites sur La Petite Sirène avant même sa sortie en salle. Surtout sur l’actrice principale Halle Bailey. En effet, contrairement au dessin animé, lui-même basé sur un conte du conteur danois Hans Christian Andersen, elle n’est pas une femme blanche, mais une femme noire. Et n’a pas les cheveux roux. Certain·es y ont vu la preuve d’une prétendue mauvaise culture du woke chez Disney.
De plus, le public semble s’être lié d’amitié avec Halle Bailey après la sortie en salle. Et si l’on en croit ce dernier, elle serait même le grand point fort du film. Elle et Melissa McCarthy, qui joue la méchante sorcière des mers Ursula dans l’adaptation en film réel. D’ailleurs, La Petite Sirène fait partie des meilleures adaptations cinématographiques des classiques de dessins animés de Disney. Je n’ai pas encore vu le film. C’est pourquoi j’attends avec impatience sa sortie en streaming.
Sortie : 6 septembre
Où : Disney+
Si l’on en croit le marketing d’Apple, The Changeling est censé être un conte de fées pour adultes. En fait, la première fois que j’ai vu la bande-annonce, elle me disait quelque chose, mais quoi ? Finalement, ça m’est revenu : il y a quelque temps, un bon ami m’a recommandé le livre dont est tirée la série. Il a été écrit par Victor LaValle. Et l’ami en question était conquis par le livre. Selon ses dires, le livre serait un incroyable mélange de genres. Un conte d’horreur mêlé à une critique sociale lucide. Il n’avait jamais rien lu de tel auparavant.
En effet, Apollo Kagwa (LaKeith Stanfield), jeune père et libraire à New York, est au cœur de l’intrigue. Jusqu’à présent, Apollo a mené une vie relativement normale. Jusqu’à ce que sa femme Emma commence à se comporter de manière étrange avant de disparaître sans laisser de traces. Lorsqu’Apollo part à sa recherche, il découvre un monde plein de secrets et de mystères. Un monde qui défie sa compréhension actuelle de la réalité et de la mythologie. Mais surtout, un monde dans lequel un personnage mystérieux, le changeling, joue un rôle central.
Sortie : 8 septembre
Où : Apple TV+
La série documentaire All or Nothing sur Prime Video jouit d’une excellente réputation. Une équipe sportive est suivie tout au long de sa saison. Par tous les temps. Avec les hauts et les bas. Les victoires et les défaites. Ici : l’équipe nationale allemande. Pas pendant une saison, mais plutôt pendant son séjour à la Coupe du monde de football au Qatar en hiver 2022.
Celles et ceux qui s’en souviennent savent que le tournoi s’est terminé de manière décevante pour les Allemands. Pas seulement à cause de l’élimination précoce du groupe. Mais aussi en raison des questions politiques concernant le pays organisateur avant et pendant le tournoi. Le comportement des joueurs a fait l’objet de discussions particulièrement animées lorsqu’ils se sont mis la main devant la bouche lors de la traditionnelle photo de groupe d’avant-match ; une action de protestation contre la FIFA. Peu de temps auparavant, la Fédération internationale de football a en effet interdit à toutes les équipes nationales d’arborer des symboles politiques et religieux sur leurs maillots. Le brassard de capitaine « One Love » était également concerné. Ce dernier présente un soutien à l’homosexualité ; interdite au Qatar.
Nous, les spectateur·rices, avons ainsi un aperçu des domaines inédits des joueurs de l’équipe nationale. Par exemple dans les vestiaires, lorsque l’entraîneur s’énerve à la mi-temps alors que l’équipe est menée au score. Ou dans la salle de physio, où les joueurs se plaignent de leurs coéquipiers, de leur coach ou de leurs adversaires. Ou pendant l’entraînement, où entraîneurs et joueurs discutent pour savoir si la politique a sa place dans le sport ou non ; vraiment passionnant. Et pas seulement pour les fans de football.
Sortie : 8 septembre
Où : Prime Video
Elle était l’une des toutes premières séries disponibles fin 2019 lors du lancement d’Apple TV+ : The Morning Show. Et pour moi, elle est encore l’une des meilleures séries sur le service de streaming d’Apple. The Morning Show est un drame à l’état pur : un drame politique et un drame humain. #drameMeToo. Mais pas à la manière d’un feuilleton bon marché. Au niveau de la réalisation, elle me rappelle plutôt House of Cards, sauf qu’elle ne se déroule pas à la Maison-Blanche, mais dans une émission de télévision matinale, qui est d’ailleurs une institution aux États-Unis. Et c’est exactement l’effet que l’on a. Car même si le sort du pays tout entier n’est pas en jeu, j’ai toujours l’impression que l’enjeu est énorme.
L’accent est mis sur l’émission de télévision matinale la plus populaire de tout le pays : « The Morning Show ». Elle est présentée par le duo d’animateurs tout aussi populaire, Mitch Kessler (Steve Carell) et Alex Levy (Jennifer Aniston). Mais Mitch Kessler est impliqué dans un scandale #MeToo ; un choc. Il faut le remplacer. Bradley Jackson, jouée par Reese Witherspoon, une journaliste pure et dure qui a le cœur sur la main et qui cherche toujours la vérité, le remplace. Cela ne convient pas à Alex Levy. Surtout lorsqu’elle sent que la chaîne veut lentement mais sûrement se débarrasser d’elle, présentatrice principale vieillissante. Apparemment, elle aurait joué un rôle important dans les scandales sexuels de Mitch Kessler, et Bradley Jackson, la nouvelle ne lâche tout simplement pas le morceau.
Sortie : 13 septembre
Où : Apple TV+
Au début, lorsque la première saison est sortie en 2019, personne n’y croyait vraiment : comment cette série pour ados sur le sexe des ados, au caractère criard, kitsch et ringard, pouvait-elle devenir aussi lucide, chaleureuse et pleine de sagesse ? En effet, les critiques s’accordent à dire que la série apprendrait même certaines choses sur le sexe aux adultes. Et si ce n’est pas le cas, il reste l’humour désarmant. Car les mésaventures sexuelles sont gênantes, mais aussi drôles d’une certaine manière. Beaucoup d’entre nous s’en souviennent certainement.
De quoi parle la série ? Otis Milburn, un marginal du lycée de Moordale, est le personnage principal. Otis est le fils d’une sexologue à succès et a donc de grandes connaissances sur le sexe et la sexualité. Après avoir aidé un camarade de classe à résoudre un problème sexuel, il lance un service de thérapie sexuelle pour les autres élèves de Moordale Secondary. Après tout, les adolescent·es ont souvent du mal à s’orienter dans un monde marqué par les attentes et les préjugés.
Sortie : 21 septembre
Où : Netflix
Passons à l’anime du mois : Castlevania : Nocturne. Un spin-off de Castlevania. Si vous n’en avez encore jamais entendu parler, c’est le moment. La série produite par Netflix et les studios d’animation américains Powerhouse s’est inspirée de la série de jeux vidéo de Konami de la fin des années 80. Âmes sensibles s’abstenir. L’intrigue de la série commence en 1455, lorsque le comte Dracula, seigneur des vampires, entame une guerre contre les humains ; le genre médiéval fantastique classique et sombre, en somme.
L’intrigue de la série mère, considérée par la critique comme un chef-d’œuvre, comportait quatre saisons. Voici maintenant le spin-off, qui se déroule quelques siècles plus tard, en 1792, peu après la Révolution française. Les fans sont unanimes après la première bande-annonce : le spin-off s’annonce grandiose.
Sortie : 28 septembre
Où : Netflix
Des pénis qui explosent, des abats qui volent dans les airs, des superhéros fascistes, des dauphins pervers, le complexe d’Oeudipe et le complexe d’Electre, des sectes et du lait. Des mots-clés qui résument bien le contenu de The Boys. Parfois, je me demande encore pourquoi je continue à regarder ça. Mais aussi fou que cela puisse paraître, la série réussit à trouver le juste milieu entre de l’action à la limite de la violence, un humour noir et des personnages intéressants. Car si The Boys peut parfois manquer de finesse, ce commentaire sur notre société, qui se veut tout à fait satirique, est tout en nuances.
Une quatrième saison devrait voir le jour. Mais pas avant 2025. Car la grande grève à Hollywood paralyse toute l’industrie. Heureusement, les créateur·rices ont un spin-off en réserve : Gen V. On y parle d’héroïnes et de héros en herbe qui se battent pour obtenir la place de choix tant convoitée à l’université Godolkin, une école pour jeunes gens dotés de superpouvoirs. La bande-annonce ? Macabre et sanglante comme jamais. Si vous aimez The Boys, vous devriez adorer Gen V.
Sortie : 29 septembre
Où : Prime Video
Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»