
Critique
"Les Gardiens de la Galaxie : Volume 3" est le film le plus sombre du MCU à ce jour
par Luca Fontana
Qui dit nouveau mois, dit nouvelles recommandations. Que ce soit Netflix, Disney+, Apple TV+ ou Prime Video, voici ce qui sera diffusé en août sur les services de streaming.
L’enfer, c’est l’endroit où les Anglais·es cuisinent, où les Italien·nes s’occupent de la circulation et où les Suisse·sses font du divertissement télévisé. Ou donnent des conseils sur les séries et les films à regarder en août. J’ai oublié quelque chose ? Faites-m’en part dans les commentaires.
Akira Tendo, qui travaille depuis trois ans dans l’enfer d’une entreprise qui l’exploite, n’en peut plus. Chaque jour, il se tue à la tâche. Son patron le harcèle et cela fait longtemps qu’Akira n’a plus de force ; son esprit est brisé. Mais un miracle salvateur se produit lorsque le monde est frappé par une apocalypse de zombies : il n’a plus besoin d’aller travailler ! Inspiré par cette perspective, il se dresse une liste de choses à faire : « 100 choses que je veux faire avant de devenir un zombie ».
J’ai déjà lu le manga, enfin les volumes déjà parus. Il est tout simplement génial. Un mélange délirant d’horreur, de comédie et de drame. Le tout accompagné d’une critique de la société. Et l’auteur du manga est connu : Haro Aso. Il a en écrit le manga Alice in Borderland. Il en existe même une adaptation Netflix très réussie. Je suis donc optimiste pour Zom 100. Et si l’adaptation en live action est mauvaise, je passerai à l’adaptation en anime qui vient de commencer. Elle est diffusée sur Crunchyroll et, selon les premiers échos, elle est grandiose. C’est beau de voir que le manga obtient la reconnaissance qu’il mérite.
Sortie : 3 août
Où : Netflix
Juste au moment où ma confiance en Marvel commençait à toucher le fond, le réalisateur James Gunn a livré l’un des meilleurs films Marvel jamais réalisés, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3. Pas nécessairement du genre « film le plus génial de l’année, je vais aller le voir cinq fois au cinéma » (je ne l’ai vu « que » deux fois). Plus parce que James Gunn a trouvé non seulement une conclusion digne de ce nom, mais aussi une conclusion émotionnelle inattendue à sa trilogie Les Gardiens, habituellement plutôt joyeuse.
James Gunn a en effet conféré à son œuvre une gravité que Marvel semblait avoir perdue depuis longtemps. Un mélange unique d’action, d’humour et de profondeur, dans lequel il a transformé un ensemble hétéroclite de personnages un peu dérangés en une troupe de héros inhabituels, mais d’autant plus attachants. En plus de cela, il y a ce côté sacrément sombre, qui est appliqué si rigoureusement qu’au cinéma, j’avais plusieurs fois la boule au ventre. Et ce en regardant un film Marvel. Là où d’habitude, chaque scène un tant soit peu émotionnelle est interrompue par l’humour. Après tout, qui veut encore des sentiments de nos jours ?
Si vous ne l’avez pas encore vu, je vous conseille ardemment d’aller voir Les Gardiens 3.
Sortie : 3 août
Où : Disney+
Je l’avoue, jusqu’à présent, j’ai réussi à éviter Only Murders in the Building. Je me suis toujours dit que ce n’était pas ma tasse de thé ; peut-être à tort. Les évaluations de ce persiflage true crime sont en effet toutes grandioses. Et si la filiale de Disney, Hulu, en produit même une troisième saison, la série ne peut pas être si mauvaise que ça. Surtout dans le monde éphémère du streaming, où parfois même les meilleures séries sont annulées après une seule saison, parce qu’elles n’ont pas été à la hauteur.
Alors, de quoi parle la série ? Le trio formé par les acteurs et actrice Steve Martin, Selena Gomez et Martin Short est au centre de l’histoire. En effet, bien que leurs personnages aient des origines et des expériences de vie extrêmement différentes, ils ont une obsession commune : le true crime. C’est-à-dire des enquêtes, basées sur des crimes réels. Lorsqu’un jour, un meurtre est commis dans leur immeuble, ils développent tous les trois une obsession pour l’affaire et décident de produire leur propre podcast sur le meurtre ; « Only Murders in the Building ». Alors qu’ils enquêtent sur l’affaire, ils découvrent des secrets non seulement sur la victime, mais aussi sur leurs colocataires dans l’immeuble.
En y repensant, ça n’a pas l’air trop mal. Peut-être que je vais enfin donner une chance à la série. La saison 3 ne se déroule d’ailleurs plus dans l’immeuble des trois protagonistes, mais dans le théâtre. Victime : l’acteur principal de la pièce, joué par Paul Rudd. Et parmi les suspects se trouve Meryl Streep. Comme vous avez pu le constater, Only Murders in the Building ne manque pas de stars.
Sortie : 8 août
Où : Disney+ (Star)
Il est vrai que je ne suis pas tout à fait sûr de ce conseil. Painkiller traite du début de la crise des opioïdes qui a secoué l’Amérique pour la première fois au milieu des années 90 et qui est encore d’actualité dans le pays aujourd’hui.
En effet, au début, lorsque la société pharmaceutique Purdue a fait valoir que son nouveau comprimé miracle antidouleur, l’OxyContin, était un analgésique sûr et ne créant guère de dépendance, tout semblait inoffensif. Et pourtant, les comprimés étaient dangereux. Les médecins, encouragés par les campagnes de marketing agressives de Purdue, ont prescrit des doses de plus en plus élevées. Ce n’est que des années plus tard qu’ils se sont aperçus qu’ils avaient en réalité condamné à mort des millions de personnes. Entre-temps, la crise des opioïdes est considérée depuis longtemps comme une épidémie. Et il n’y a pas de fin en vue, même plus de 20 ans après.
Pourquoi je ne suis pas sûr de ce conseil ? Parce qu’il existe déjà une adaptation en série quasiment parfaite : Dopesick. Et ce n’est pas n’importe quelle série. C’est tout simplement l’une des meilleures séries et l’une des plus touchantes que j’aie jamais vues. Comment Painkiller pourrait-elle rivaliser ? Eric Newman participe à l’adaptation Netflix en tant que producteur. Et ce dernier a déjà produit Narcos et Narcos : Mexico. Bon d’accord... dans ce cas-là, je veux donner une chance à la version Netflix.
Sortie : 10 août
Où : Netflix
Connaissez-vous The Bear ? Non ? Je vous le conseille de tout cœur. C’est le genre de série que l’on ne regarde que si on nous la recommande. Et c’est pour cela que je vous la recommande. Pas juste comme ça, mais pour une raison d’actualité : la deuxième saison débute enfin en Europe ce mois-ci.
De quoi parle la série ? De Carmy (Jeremy Allen White), un jeune, mais talentueux chef qui a déjà fait la pluie et le beau temps dans les meilleures cuisines du monde. Lorsque son frère meurt de manière inattendue, il hérite de sa sandwicherie délabrée, minée par les dettes et les problèmes. Ainsi, à la surprise de tous, Carmy laisse derrière lui le prestige de la haute cuisine. Il aimait son frère, même s’ils n’avaient plus de bonnes relations depuis des années. Et l’ancien rêve, depuis longtemps abandonné, d’un restaurant géré en commun – The Bear – est peut-être la seule façon pour Carmy de guérir la plaie béante laissée par la mort prématurée de son frère.
Honnêtement, The Bear est génial. L’histoire est on ne peut plus touchante. Les personnages sont grandioses, tout comme le casting. Et le chaos des coulisses d’une cuisine professionnelle est si bien mis en scène que j’avais besoin d’une petite pause après chaque épisode ; le stress me touchait autant que les personnages. Bravo !
Sortie : 16 août
Où : Disney+
À la base, une interview de l’actrice principale Rosario Dawson aurait été prévue. Cependant, elle est tombée à l’eau à cause des grèves des acteurs et actrices à Hollywood. En effet, la grève ne signifie pas seulement l’arrêt du tournage. Mais pas non plus d’événements promotionnels pour commercialiser ses propres films et séries déjà tournés. Cela n’empêche pas l’engouement. Du moins pour moi. J’ai d’ailleurs récemment analysé la bande-annonce scène par scène.
Ahsoka, nous le savons, se déroule dans l’ère Star Wars de la Nouvelle République. En fait, environ cinq ans après Épisode VI : le Retour du Jedi. C’est-à-dire à l’époque où l’Empire a été vaincu, mais où ce qu’il reste de l’Empire est en train de construire une nouvelle force militaire pour dominer à nouveau la galaxie. Le chef de ce groupe (encore) dispersé : le Grand Amiral Thrawn.
Les fans sont impatient·es depuis l’annonce. En effet, Thrawn était déjà l’antagoniste dans la trilogie de romans de Timothy Zahn Heir to the Empire du début des années 1990. La trilogie a déclenché un tel engouement pour Star Wars et Thrawn que George Lucas, le créateur de Star Wars, n’est pas le seul à avoir enfin commencé à s’attaquer à la trilogie préquelle. Les fans ont également renommé la trilogie de Timothy Zahn en : la trilogie « Thrawn ». Et maintenant, nous la verrons en live action. The hype is real.
Sortie : 23 août
Où : Disney+
Un conseil avec un petit avertissement : oui, Invasion parle d’une invasion extraterrestre. Mais ne vous attendez pas à un spectacle d’action de science-fiction à la Independence Day. Pas de batailles spatiales, de bâtiments historiques détruits ou d’attaques extraterrestres effrayantes. Du moins, pas dans la première saison et pas en masse. Car c’est justement au début, dans la première saison, que l’histoire, solidement ficelée, n’est que lentement déployée. Nous vivons l’invasion en temps réel à travers les yeux de cinq personnes ordinaires dans le monde entier, qui essaient simplement de comprendre le chaos qui les entoure.
J’ai bien aimé la série. Mais soyez prévenus : les réactions à la première saison étaient très mitigées. Entre « ennuyant, il ne se passe presque rien » et « enfin un drame réaliste et émotionnel sur fond d’invasion extraterrestre », il y avait de tout. La deuxième saison, en revanche, se déroule quelques mois après les événements de la première. L’invasion semble avancée. Mais la résistance de l’humanité aussi. Si j’interprète correctement la bande-annonce, nous pouvons nous attendre à un peu plus d’action. Même si j’ai bien aimé la première saison, je n’aurais rien contre cela.
Sortie : 23 août
Où : Apple TV+
Encore une adaptation d’anime Netflix. Je sais que c’est un thème délicat. Dernièrement, les Californiens n’avaient pas fait d’étincelles avec l’adaptation en live action de Cowboy Bebop, peu fidèle à l’original. Cela devrait changer pour One Piece. Ce n’est pas seulement l’un des anime shōnen les plus populaires au monde ; selon mon collègue Kevin, il serait aussi parfaitement adapté aux néophytes. Elle est aussi la série de manga qui a duré le plus longtemps. En 1997, le créateur Eiichiro Oda a publié le premier volume. Aujourd’hui, il y a 106 tomes, plus de 1000 chapitres et ce n’est pas fini ; c’est fou.
L’anime, qui a débuté en 1999 et qui est également toujours en cours, a au moins autant de succès. C’est incroyable que la première adaptation en live action n’ait lieu que maintenant. Les fans qui craignent le pire peuvent toutefois se rassurer : Eiichiro Oda a eu une grande influence sur l’adaptation. Dans une lettre aux fans, il a même promis que Netflix ne lancerait la série que si il était satisfait du résultat. Ce qui semble maintenant être le cas. Qui sommes-nous donc, nous les fans, pour remettre en question le grand Eiichiro Oda ?
Sortie : 31 août
Où : Netflix
Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»