
"Megalopolis" : premier teaser de la nouvelle méga-épopée de Francis Ford Coppola
Le "meilleur film" de Francis Ford Coppola devrait sortir dans les salles avant la fin de l'année : "Megalopolis". Aujourd'hui, le réalisateur légendaire en personne a publié un premier teaser. Il lui manque cependant encore un distributeur.
Lorsque la légende de la mise en scène Francis Ford Coppola annonce un nouveau film comme sa "meilleure œuvre à ce jour", le monde entier tend l'oreille. Mais le réalisateur d'"Apocalypse Now" et du "Parrain" doit batailler ferme pour se faire connaître : "Megalopolis" doit certes être présenté en avant-première au Festival de Cannes qui a débuté aujourd'hui. Mais il manque encore au vieux maître un distributeur pour sortir le film en salle au plus tard à l'automne.
En fait, Coppola est l'auteur, le réalisateur et le producteur de son propre film. Il aurait passé 40 ans à peaufiner le projet de son cœur. Mais il n'a jamais trouvé de studio qui ose concrétiser sa vision iconoclaste. Finalement, Coppola a vendu une partie de son empire viticole pour pouvoir assumer seul les coûts de production de 120 millions de dollars - à l'âge respectable de 80 ans.
Aujourd'hui, trois ans plus tard, c'est surtout Apple qui semble intéressé par les droits de distribution. L'Américain voudrait d'abord sortir le film au cinéma, puis l'intégrer à son catalogue de streaming, comme il l'a fait récemment avec "Napoléon" de Ridley Scott ou "Killers of the Flower Moon" de Martin Scorsese. Mais rien n'a encore été décidé.
Ce que nous savons de "Megalopolis" jusqu'à présent
A quelques jours de la première, on ne sait que peu de choses sur l'intrigue : "Megalopolis" se déroule certes dans un New York fictif, mais devrait présenter des similitudes avec la chute de l'Empire romain. En effet, alors que l'architecte César Catalina (Adam Driver) rêve de reconstruire une utopie progressiste après une catastrophe naturelle dévastatrice, le maire Franklyn Cicero (Giancarlo Esposito) tente de s'accrocher au statu quo régressif. Celui-ci n'est pas seulement marqué par la cupidité, les intérêts particuliers et les guerres de partis, mais il garantit également à Cicero le maintien de sa position de pouvoir.
Le réalisateur emblématique maintient ainsi sa position de critique sociale : "Megalopolis" ne doit pas seulement être "une fable", comme le suggère la bande-annonce, mais un clin d'œil à la société. En effet, les mêmes problèmes qui ont conduit à la chute de l'Empire romain pourraient bientôt détruire notre société moderne. C'est du moins ce qu'affirme Coppola, connu pour s'en prendre régulièrement à l'establishment hollywoodien, qui privilégie le commerce à la créativité.
Le réalisateur n'a en tout cas pas beaucoup d'amis parmi les patrons de studios. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles il a du mal à trouver des partenaires pour son film. Si "Megalopolis" doit finalement sortir en salles, Coppola n'aura d'autre choix que de conclure des alliances de circonstance. Après tout, il peut appâter les studios à vocation commerciale avec une équipe d'acteurs de renom : Driver et Esposito, mais aussi Shia LaBeouf, Laurence Fishburne, Jon Voight, Nathalie Emmanuel, Jason Schwartzman et Dustin Hoffman.
J’écris sur la technologie comme si c’était du cinéma – et sur le cinéma comme s’il était réel. Entre bits et blockbusters, je cherche les histoires qui font vibrer, pas seulement celles qui font cliquer. Et oui – il m’arrive d’écouter les musiques de films un peu trop fort.
Du nouvel iPhone à la résurrection de la mode des années 80. La rédaction fait le tri.
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