
La marque Game Boy - Quentin vous montre comment faire !
Comme je suis un grand fan de l'ancienne Game Boy et que l'impression 3D me fascine également, j'ai eu l'idée de combiner les deux. Après une brève discussion avec mes collègues de travail, il était clair que nous allions faire un Game Boy de marque maison.
Comment fabriquer sa propre Game Boy ? En cherchant un peu sur Google, j'ai trouvé une bonne base pour mon projet de cœur ! C'est avec plaisir que je partage ici mon expérience, que j'ai documentée étape par étape.
Après avoir analysé le tutoriel, j'ai d'abord dû me procurer les appareils et pièces suivants :
Imprimante 3D
Trois appareils entraient en ligne de compte pour la réalisation de mon projet. J'ai finalement opté pour l'Ultimaker 2 (prédécesseur de la 2+), sans le bloc Olson. [[product:5674506,5668673,5668670]]
Les filaments
Bien que de très nombreuses couleurs soient disponibles, j'ai opté pour la combinaison classique et intemporelle de digitec, à savoir le blanc et le bleu. [[productlist:3484058,5845353]]
C'est alors que j'ai pu commencer!
J'ai d'abord téléchargé le programme de découpe 3D Cura 2.1 sur le site du fabricant. Grâce à ce programme, j'ai pu modifier les fichiers STL de la page d'apprentissage d'Adafruit dans un format compatible avec l'imprimante. Jusqu'ici tout va bien. Après avoir chargé le filament PLA blanc dans l'Ultimaker, l'impression a pu commencer. Grâce aux paramètres par défaut de l'imprimante, je n'ai pas eu besoin de configurer quoi que ce soit et après plusieurs heures, la façade du Game Boy était prête. Dans l'ensemble, l'impression du boîtier en plastique s'est déroulée sans problème. Avec les bons réglages dans le programme CURA, on obtient des résultats tout à fait acceptables. J'ai ensuite utilisé une lime et un couteau pour enlever les impuretés des pièces et les mettre de côté. [[image:6794660]]
C'est maintenant au tour des boutons. Tout d'abord, si vous n'avez jamais travaillé avec Ninjaflex, vous devez vous préparer à une petite épreuve de patience. Contrairement au PLA ou à l'ABS, le Ninjaflex est un matériau flexible qui nécessite des réglages spécifiques. Après de nombreux essais et échecs, j'ai finalement trouvé la bonne solution
. Il est important de noter que sur toutes les imprimantes 3D dotées d'un système d'alimentation à ressort (là où le matériau est inséré à partir du rouleau), il faut s'assurer que le Ninjaflex est correctement fixé, sinon on obtient quelque chose comme ça : [[image:6794661]]
Lorsque toutes les pièces ont été imprimées, j'ai vérifié l'ajustement, limé quelques irrégularités et retiré l'excédent de matériau. [[image:6794679]]
C'était ensuite au tour de la soudure de l'intérieur. Je n'avais pas beaucoup d'expérience en matière de soudure, mais après avoir lu des tutoriels, j'ai pu assembler toutes les pièces en peu de temps en suivant les instructions. Le fait que toutes les pièces aient été préparées et que les câbles aient été coupés m'a été d'une grande aide
. [[image:6794663]]
Pour cette étape, j'ai eu besoin des outils suivants : [[productlist:3484058,5845353]]
Bien qu'il soit bien sûr possible de recourir à un modèle moins cher : [[productlist:5778964]]
Lors de la soudure, je devais toujours m'assurer que tous les points étaient recouverts de suffisamment d'étain, mais pas trop, afin de ne pas endommager les connexions ou les relier entre elles, ce qui pourrait provoquer un court-circuit. Une fois que tout était connecté, il y a eu l'inévitable première mise en marche et * roulement de tambour * il n'a pas démarré. Cause : j'avais mal branché le câble large reliant l'écran à la commande. Après une correction, heureusement brève, tout a fonctionné comme prévu. Le Pi a démarré et grâce à la carte MicroSD fournie, j'ai pu accéder directement au menu. [[image:6794660]]
En dernier lieu, il fallait encore visser le tout et l'installer dans le boîtier. Ce qui semble être un jeu d'enfant s'est révélé être un véritable casse-tête. Les vis qui me convenaient le mieux étaient celles à petite tête, qui ne dépassaient pas 3 x 10 mm. Des vis plus petites (environ 2,5 x 9mm) auraient probablement été meilleures. Il faut faire attention à ne pas trop serrer : Si vous allez trop loin, vous enfoncez le boîtier, ce qui n'est pas très esthétique.
Une fois la dernière manivelle et la dernière vis bien en place, j'ai bien sûr dû commencer par installer quelques jeux (ROMS). Pour cela, j'ai d'abord dû insérer une clé USB vide dans le Game Boy, puis attendre une demi-minute que celui-ci charge la bibliothèque sur la clé. Ensuite, j'ai téléchargé les ROMS du PC sur la clé dans les dossiers correspondants et j'ai pu la remettre dans le Game Boy. Celle-ci chargeait alors automatiquement les jeux et après un redémarrage de la station d'émulation, je pouvais enfin lancer un jeu.
Vous trouverez ici le kit PiGrrl 2 ou les différents éléments qui le composent : [[productlist:5972854]] [[product:5704269,5916212,5704311]]
Je tiens à préciser que seuls les jeux que vous possédez effectivement devraient être chargés sur la station d'émulation. [[image:6794661]]
Si vous êtes également intéressé par la construction d'une Game Boy, vous trouverez ici les instructions complètes.
En bref: j’aime la technologie et être au cœur de l’action. Donc quoi de mieux que de se retrouver ici chez digitec?