En 2023, la quantité de gaz à effet de serre émis par notre entreprise* a diminué de 36 % par rapport à 2019, notre année de référence. Notre objectif est de réduire ces émissions de moitié d’ici à 2030. Nous sommes donc sur la bonne voie. Par ailleurs, nos experts avaient identifié des réductions potentielles dans trois domaines : les emballages, les voyages d’affaires et le trafic pendulaire. Ici, nous avons plus qu’atteint nos objectifs.
On le voit : atteindre des objectifs climatiques, c’est un challenge. D’une part, nos ventes et donc notre chiffre d’affaires augmentent chaque année. D’autre part, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer. Pris individuellement, chaque colis engendre moins d’émissions que par le passé. Mais comme nous en expédions davantage, les effets sont peu visibles en chiffres absolus.
Adieu au gaz naturel
Malgré ces investissements importants, nos émissions de gaz à effet de serre n’ont que peu augmenté. C’est réjouissant et encourageant à la fois. En effet, plus les surfaces sont grandes, plus cela demande d’énergie pour les chauffer. Or, le chauffage entraîne 90 % de nos émissions de gaz à effet de serre. Notre souhait est de nous chauffer uniquement avec des sources d’énergie non fossiles. C’est le projet sur lequel nous travaillons actuellement. Notre transition énergétique a commencé cette année. Nous allons passer progressivement du gaz naturel aux énergies renouvelables. Selon nos calculs, nos émissions de gaz à effet de serre devraient diminuer de plus de 50 % au cours des deux prochaines années.
Cartons différents et livraisons éclair sans emballage
En 2023, une autre tendance positive s’est poursuivie. Nous avons utilisé moins de matériel d’emballage. Cette diminution est même meilleure que ce que nous avions prévu. Pour chaque colis envoyé depuis nos entrepôts, les émissions de gaz à effet de serre ont chuté de presque 5 % par rapport à 2022. Ce beau succès s’explique par deux mesures. Premièrement, depuis novembre 2022, nous utilisons de nouveaux cartons. Cette optimisation nous permet de réduire le volume des colis et, en toute logique, la quantité de carton nécessaire. Deuxièmement, depuis que la livraison éclair est disponible dans toute la Suisse, le nombre des colis livrés le même jour a doublé. Or, comme ils sont livrés sans emballage, cela a un impact positif sur notre bilan.
Parlons maintenant des voyages d’affaires. Globalement, nous en effectuons très peu chez Galaxus. Malgré tout, nous voudrions les diminuer de 30 % par poste à temps plein entre 2019 et fin 2025. En 2023, ils se montaient à 112 kilos de CO2 par poste à temps plein, ce qui représentait déjà une diminution de 20 % par rapport à 2019. La réduction était donc plus importante que prévu. Cependant, nous avons augmenté notre collaboration avec nos sites en Allemagne et en Serbie. Par ailleurs, nous avons constaté un certain effet de compensation après la pandémie. De fait, nos émissions de gaz à effet de serre liées à nos déplacements ont plus que doublé en 2023 par rapport à 2022. Ces prochaines années, nous serons donc tenus de prendre des mesures permettant d’atteindre les réductions visées.
Même topo pour le trafic pendulaire. Là aussi, nous avons constaté une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. En 2023, beaucoup de personnes employées au siège principal sont revenues au bureau. Or, plus de 80 % de ces déplacements pendulaires se font par les transports publics ou à vélo. Ce n’est pas le cas de nos collègues qui travaillent dans la logistique. En effet, ces personnes employées dans nos entrepôts de Wohlen, de Dintikon et de Krefeld commencent souvent tôt et finissent tard. Elles doivent donc se déplacer en voiture. Par conséquent, nos sites logistiques occasionnent 85 % des émissions générées par les déplacements pendulaires. En comparant ces émissions et le nombre de kilomètres parcourus, nous avons constaté que notre personnel utilise de plus en plus des moyens de transport écologiques pour se rendre au travail (transports publics, vélo, marche).
