En coulisse

Drone, la première – ça sent le brûlé, non ?

Manuel Wenk
9.4.2020
Traduction: Anne Chapuis

Je veux faire du quadcoptère – avec un drone que j'ai construit moi-même. Le chemin pour y parvenir est parsemé de feu, de fumée et d'innombrables embûches. Sans oublier les chutes ; heureusement seulement sur simulateur – pour le moment.

Je suis assis dans mon salon et connecte la batterie à mon drone. Des étincelles jaillissent, de la fumée apparaît et l'odeur persiste même après l'incident. Commençons par le commencement ! Comment cela a-t-il pu arriver ?

Un rêve de longue date

Il y a un an et demi, je suis allé à une course de drones à Rapperswil. Raphael Strähl, pilote de drone de course, nous a, à mon collègue Ramon Schneider et moi, fait une démo. Depuis lors, je n'ai qu'une idée en tête : être capable de piloter un tel quadcoptère.

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Avant même d'avoir les premières pièces en main, je regarde des tonnes de vidéos YouTube pour en savoir un peu plus. Je fais également appel aux connaissances du Product Manager Tino Kälin. J'opte pour un système DJI relativement récent. Il se compose d'une télécommande, d'un casque FPV (First Person View – il me permet de voir le drone comme si j'étais dedans) et d'une unité aérienne, qui est attachée au drone. Une petite caméra et deux antennes, qui transmettent le signal de la caméra au casque, sont connectées à l'unité aérienne. En plus de ces pièces s'ajoutent également un cadre, un contrôleur de vol, des hélices, etc..

Il est temps de passer au bricolage

Malgré une planification rigoureuse, je rencontre rapidement le premier problème lors de l'assemblage. Mon contrôleur de vol, qui stabilise le drone à l'aide de capteurs gyroscopiques et envoie les signaux correspondants aux moteurs, n'a pas les mêmes trous que ceux du châssis auquel les composants sont fixés.

Prototype de l'adaptateur en bois et la version finale en carbone
Prototype de l'adaptateur en bois et la version finale en carbone

À partir d'une fine plaque de bois, je fabrique un adaptateur pour les trous de plus petite taille. Cependant, ce n'est que pour le test. Comme mon colocataire travaille le carbone, m'a fait la version définitive dans ce matériau. Nous pouvons continuer. Je visse les moteurs au châssis, soude les fils au contrôleur, fixe l'unité aérienne au boîtier avec des serre-câbles et je connecte les fils correspondants au contrôleur.

Oh, mon Dieu

Une fois que tout est câblé, je teste la connexion de l'unité aérienne avec le casque FPV sans les autres éléments électroniques. Oui, je vois une image. Je suis confiant et connecte mon contrôleur de vol câblé à la batterie. Je branche et un crépitement retentit. Hein ?! Je revérifie toutes les connexions. Tout semble être ok... J'essaie encore une fois. Boom, une flamme apparaît. Oups.

Heureusement, il n'y a pas eu plus de dégâts
Heureusement, il n'y a pas eu plus de dégâts

L'expert Tino m'aide pour analyser mes erreurs. S'agit-il du transformateur de tension ? Ai-je échangé les pôles plus et moins ? Était-ce la batterie ? En procédant par élimination, nous avons mis le doigt sur le problème : la batterie. Le contrôleur de vol est fait pour fonctionner avec des batteries de 2 à 3 cellules. Ma batterie en avait 4. Au moins, maintenant, je sais d'où venait le problème. Cela ne m'arrivera plus. Coût du matériel endommagé: environ 150 francs, y compris trois batteries neuves. Et n'oublions pas le temps perdu. Je dois commander de nouvelles pièces et attendre.

Le simulateur me désespérer

Au moins, j'ai maintenant le temps de m'entraîner. D'après les vidéos YouTube, je suis censé passer d'innombrables heures sur le simulateur avant de faire voler le drone en extérieur pour la première fois. Jusqu'à présent, les jeux informatiques m'étaient plutôt étrangers. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais.

Pour m'entraîner, il me suffit de connecter la télécommande à l'ordinateur. Je télécharge le simulateur payant DRL via Steam. Le jeu est doté d'un mode d'entraînement simple, de simulateurs de course et de cartes dans lesquelles je peux voler librement. Cela ne peut pas être si difficile.
Après quelques secondes à peine je me crashe déjà. C'est la première d'une longue série de chutes. C'est super difficile. D'innombrables chutes plus tard, j'abandonne. Tout comme pour la construction de drones, s'entraîner est le maître mot.
Une fois que mes pièces seront arrivées, j'assemblerais le tout et pourrais – espérons-le cette fois – faire voler mon drone pour la première fois.

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En tant que blogueur vidéo et producteur multimédia préparer le contenu sur différents médias et de toujours être à la pointe de la technologie va de soi. Chez digitec, cela se fait souvent sous forme de vidéo. Quand de nouveaux appareils photo, drones ou smartphones paressent sur le marché, je n’ai qu’une seule envie: les tester. Heureusement que je travaille à la source! Côté loisirs j’aime me retrouver à la montagne, que ce soit pour faire du ski, du vélo ou de la randonnée. 


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