
digitec plays : Nous sommes sûrs de mourir plus de deux fois dans Sekiro : Shadows Die Twice
"Death" s'affiche en gros caractères à l'écran. Une fois de plus. Il doit en être ainsi dans ce jeu. Phil et moi allons mourir mille fois, et deux fois plus, dans le nouveau jeu des créateurs de "Dark Souls". A partir de 14h en livestream.
La vie n'est pas facile pour le ninja Sekiro. En essayant de sauver le jeune héritier du trône Kuro, il perd un bras au combat et survit de justesse. Sekiro se réveille ensuite dans l'atelier d'un mystérieux sculpteur de bouddhas, qui lui a tout simplement donné un bras artificiel. Il n'y a aucune trace de Kuro. C'est là que l'aventure ultra-difficile commence.
Tous ceux qui ont déjà regardé un de nos streams savent que "Dark Souls" est mon jeu préféré absolu. Même si "Sekiro" est l'œuvre des mêmes créateurs, les points communs se comptent sur la main restante du protagoniste : "Sekiro" est aussi impitoyable que "Dark Souls", le système du feu de camp comme havre de paix, qui vous permet de recharger vos médicaments mais aussi de faire réapparaître tous les ennemis, est de nouveau de la partie. De plus, le système de combat emprunte certains éléments à son frère, qui a marqué le style. Et c'est tout. Il n'y a pas de classes de personnages, votre katana est toujours votre arme principale et vous ne trouverez pas d'âmes. A la place, chaque ennemi vaincu vous rapporte des points de compétences que vous pouvez dépenser dans trois arbres de compétences différents
.

Vous ne vivez que deux fois
Ce qui distingue surtout Sekiro de Dark Souls : Vous pouvez mourir deux fois. Si le "Death" capital apparaît une première fois à l'écran, vous pouvez vous ressusciter une seconde fois. Si vous mourez une seconde fois, cela a des conséquences : Vous ne perdez pas seulement des points de compétence et de l'argent, mais vous et vos alliés devenez de plus en plus malades. Réfléchissez donc bien si vous voulez vous jeter sur les derniers ennemis après votre résurrection ou si vous préférez vous enfuir vers le prochain point de contrôle. En effet, s'enfuir fonctionne rapidement. En tant que ninja, vous pouvez sauter dans le monde ou vous balancer avec une corde à travers le monde. Vous êtes donc beaucoup plus mobile que dans Dark Souls.

Le système de combat est également plus complexe. Vous devez surveiller deux barres sur vous et vos adversaires : D'une part, l'énergie vitale (Vitality) et d'autre part, la posture (Posture). La posture détermine la durée pendant laquelle vous pouvez parer les attaques. Plus l'énergie vitale est basse, plus la posture est rapidement brisée. L'interaction peut sembler compliquée, mais elle prend rapidement tout son sens dans la pratique. Par exemple, vous pouvez briser la posture plus rapidement si vous parvenez à parer le coup d'un adversaire au bon moment. Si vous êtes en avance ou en retard, l'adversaire percera votre posture. Risk Reward.
Ciseaux, pierre, papier
Enfin, il existe des attaques non bloquables que vous pouvez désamorcer soit en parant, soit en sautant, soit en esquivant. Ce type d'attaque est annoncé par un signe japonais et un son bref, vous êtes donc prévenu. Le principe "ciseaux, pierre, papier" offre de la profondeur et doit être appris. Heureusement, il y a un partenaire de sauvegarde qui est disponible très tôt. Vous pouvez le battre à votre guise et sans conséquences. Une première pour un jeu "From Software".

Avec ce bagage, vous vous lancez dans le monde mystérieux de Sekiro, rempli de ninjas, de boss et autres monstres. L'ambiance japonaise brille par toutes sortes d'effets et de magnifiques niveaux à explorer. Les développeurs prouvent une fois de plus qu'ils sont des maîtres en matière de conception de niveaux. Vous cherchez en vain une carte, vous la créez dans votre tête au fil du temps et vous rencontrez toujours des moments "aha" typiques lorsque vous trouvez un raccourci ou que vous ouvrez un passage secret.
"Sekiro" est le jeu d'action-aventure ultra-lourd auquel je m'attendais. Pas pour les impatients qui cherchent un jeu à jouer entre deux...
Mourrez avec nous de mille morts dans le Japon féodal en livestream à 14h. Et à l'occasion, venez faire un tour sur notre chaîne Discord.
Lorsque j’ai quitté le cocon familial il y a plus de 15 ans, je n’ai pas eu d’autre choix que de me mettre à cuisiner pour moi. Cela dit, il ne m’aura pas fallu longtemps avant que cette nécessité devienne une vertu. Depuis, dégainer la cuillère en bois fait partie intégrante de mon quotidien. Je suis un vrai gastronome et dévore tout, du sandwich sur le pouce au plat digne d’un restaurant étoilé. Seul bémol: je mange beaucoup trop vite.