

Apple suspend son programme de gradation des requêtes Siri
Apple veut cesser l'analyse des conversations enregistrées par Siri. Mais pour quelle raison ? Selon un initié, des sous-traitants d'Apple ont enregistré des discussions comportant des données sensibles ayant trait au sexe ou encore à des trafics de drogue par exemple. Coup de projecteur sur cette affaire !
Alexa, Google Assistant et Siri : ce qu'il s'est passé jusqu'à présent
Les assistants vocaux ont pour vocation de faciliter le quotidien, en particulier dans le domaine de la domotique. Selon les réglages, ils écoutent en continu ou seulement après activation par un mot de déclenchement, dans le cas d'Apple, par la commande vocale « Dis Siri ».
24 avril 2019 : Amazon Alexa relie les enregistrements vocaux
23 mai 2019 : Amazon Alexa stocke les transcriptions
Un mois plus tard, Amazon confirme au sénateur américain John Coon que les enregistrements vocaux effectués par Alexa et les transcriptions correspondantes ne seront supprimés que sur ordre de leurs utilisateurs. Quant à la raison de sa demande, John Coon affirme ce qui suit :
10 juillet 2019 : les fuites de l'Assistant Google
L'initié, qui a transmis les enregistrements à la radio, serait un partenaire contractuel externe de Google, un expert en langues.
26 juillet 2019 : le Guardian sur les initiés chez Apple
Il y a eu plusieurs cas de discussions privées, d'affaires confidentielles, de machinations criminelles et de personnes ayant des rapports sexuels.
Toujours selon lui, les enregistrements – bien que tous les appareils iOS prennent en charge Siri – proviennent principalement de l'Apple Watch ou du haut-parleur intelligent HomePod. La plupart des enregistrements de contenus sensibles ont été déclenchés accidentellement, par exemple par la manipulation bruyante d'une fermeture éclair (« Dis Siri »).
1er août 2019 : le Commissaire fédéral à la protection des données et à la liberté d'information nous fait son rapport
Suite aux révélations de ces derniers mois, le Commissaire fédéral à la protection des données et à la liberté d'information prend la parole. Son communiqué de presse traite principalement de l'assistant vocal Assistant Google de la firme éponyme.
[...]
Dans ce contexte, le Commissaire fédéral à la protection des données et à la liberté d'information a engagé une procédure administrative pour interdire à Google de procéder à de telles analyses par des employés ou des tiers pendant une période de trois mois.
Google a en effet confirmé à The Verge être en contact actif avec cette autorité de protection des données. Leur objectif est d'aider les autorités publiques et les utilisateurs à comprendre comment les enregistrements vocaux sont analysés et l'intuitivité, améliorée.
Google confirme également l'arrêt des enregistrements et des analyses des enregistrements par des tiers pendant la phase d'enquête de trois mois. Du moins dans l'UE.
2 août 2019 : Apple cède
Dans la déclaration de l'Autorité de Hambourg, d'autres fournisseurs d'assistants vocaux – dont Apple et Amazon – sont également « invités à revoir rapidement leurs politiques ».
Apple est le premier fournisseur d'assistants vocaux numériques à annoncer qu'il demande explicitement aux utilisateurs la permission d'écouter les enregistrements réalisés par ses employés. Jusqu'à ce que la mise à jour du logiciel demandant le consentement soit disponible, Apple ne fera plus évaluer les enregistrements Siri des tiers dans le monde entier.
J’écris sur la technologie comme si c’était du cinéma – et sur le cinéma comme s’il était réel. Entre bits et blockbusters, je cherche les histoires qui font vibrer, pas seulement celles qui font cliquer. Et oui – il m’arrive d’écouter les musiques de films un peu trop fort.
Du nouvel iPhone à la résurrection de la mode des années 80. La rédaction fait le tri.
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