« Bob l’éponge : les Titans des Marées » : enfin une nouvelle aventure à Bikini Bottom
17/11/2025
Traduction : Stéphanie Klebetsanis
Bob l’éponge revient pour accomplir un exploit : sauver Bikini Bottom avec son meilleur ami Patrick Star. Tout ira bien, j’en suis sûre...
Une journée calme à Bikini Bottom ? On peut toujours rêver, surtout quand le roi Neptune et le Hollandais volant de la mer se chamaillent et mettent le feu au Crabe Croustillant. En plus, en s’affrontant, les deux titans transforment la moitié de la population en fantômes en colère.
Le début du jeu est rapidement raconté. On y retrouve l’humour typique de Bob l’éponge et des éléments de jeu créatifs. Les deux titans fantômes ont maudit Bikini Bottom, et c’est à moi de tout remettre en ordre. Et par « moi », j’entends un mélange fantomatique de Bob l’éponge et de Patrick.
Bob l’éponge et Patrick l’étoile de mer forment un duo inséparable
Eh oui, notre éponge jaune préférée a elle aussi été transformée en fantôme. Mais grâce à l’anneau d’amitié que portent les deux personnages, je ramène Bob dans le monde des vivants... et c’est Patrick qui devient un fantôme. Je peux passer de l’un à l’autre à ma guise tout au long du jeu. Quand l’un des deux est vivant et devient mon personnage principal, l’autre me sert d’esprit accompagnateur.
L’éponge et l’étoile ont chacune des qualités que j’utilise dans les différents niveaux. Par exemple, quand je suis Bob, je donne des coups de pied dans des ballons rouges pour continuer à voler au-dessus des canyons. Et quand je suis Patrick, je creuse dans le sable et je lance des tonneaux de bois ou des ennemis.
Forte de ces pouvoirs, je m’en vais sauver le monde. Pour ce faire, j’ai besoin d’un véhicule adéquat sur lequel poser mes fesses spongieuses : un hamburger de crabe volant. Je navigue depuis le monde supérieur, direction les différents chapitres du jeu. Une carte s’ouvre lorsque je sélectionne la molette de commande et me montre où je me trouve. Je clique ensuite sur chaque nouvel endroit inconnu. La carte est plutôt là pour me motiver. Je me rends d’abord sur la fameuse Île du poisson rouge où, selon la légende, est caché un grand trésor. Évidemment, monsieur Krabs veut se le garder pour lui tout seul.
Certains niveaux me désespèrent
Au début, les tâches sont simples et je collecte les pièces de monnaie en même temps. J’apprends tout en m’amusant comment combattre des fantômes en colère avec Patrick ou comment traverser des canyons sans me noyer... Car oui, on peut aussi se noyer sous l’eau, apparemment ! Les niveaux gagnent vite en difficulté. Ils fonctionnent tous de la même manière, mais j’obtiens à chaque fois de nouveaux outils, pouvoirs ou ennemis. L’idée de base (qui est d’aller d’un point A à un point B et trouver quelque chose ou sauver quelqu’un) devient de plus en plus complexe.
Un élément de jeu supplémentaire me rappelle d’ailleurs La légende de Zelda Zelda : les donjons. Certains endroits me sont inaccessibles. Je dois alors empiler des caisses ou placer des têtes de totem en pierre aux bons endroits pour que des portails et des canyons s’ouvrent. Les énigmes ne sont pas toujours évidentes ; je dois respecter un ordre précis, et les caisses et totems sont cachés.
Les passages délicats et le manque de temps me rendent dingue. Je ne sais pas toujours quoi faire alors je réagis trop lentement, et je meurs. Lorsque je réussis enfin, le prochain défi m’attend déjà. Pas de repos pour les braves ! Une fois que j’ai épuisé ma mini réserve de vies (quatre slips), le passage recommence depuis le début.
C’est vraiment vache quand une horde de fantômes m’attaque ! Malgré ma frustration et les vicieuses attaques (ou à cause d’elles), j’adore ce genre de jeu. Après une courte pause passée à pester et à jurer, je suis toujours assez motivée pour réessayer, une, deux, trois fois...
Les niveaux vont souvent très vite et demandent d’accomplir plusieurs tâches à la fois. Par exemple, alors que je traverse à toute vitesse un ravin, je dois passer de Bob l’éponge à Patrick en volant pour actionner un pont. Ou bien j’emprunte des escaliers fantômes tout en allumant une lampe spectrale. Les escaliers verts ont besoin d’une lumière verte, et les escaliers bleus, d’une lumière bleue. Comme les lampes et les escaliers bougent en même temps, je dois être au taquet et passer de l’un à l’autre le plus rapidement possible. Il m’a fallu dix (!) essais pour ne plus tomber dans les profondeurs. J’ai failli abandonner !
Des personnages connus de la série me font ralentir le rythme
Je croise régulièrement des personnages connus en chemin vers Neptune et le Hollandais volant. Par exemple, j’aperçois Sandy dès la première île. Mme Puff, la monitrice de canotage, a également besoin de l’aide de Bob l’éponge. Les voix de doublage de Bob l’éponge et de Sandy me sont familières ; ce sont les mêmes que dans la série. Ceci dit, les voix inconnues sont tout aussi divertissantes.
Les cinématiques qui racontent l’histoire principale tirent parfois en longueur. Heureusement, on peut les avancer ou les sauter. Après un niveau rapide, elles me donnent l’occasion de souffler un peu.
Pendant que je me promène dans les paysages et que je les explore de fond en comble, j’entends les personnages présents parler en arrière-plan. C’est amusant, mais ça m’agace quand je suis bloquée quelque part pour la énième fois et que je ne veux entendre aucune remarque stupide. Je ne veux pas couper le son, car j’aime les chaussures qui couinent de Bob l’éponge et la bande-son typique de la série.
Si je ne suis pas encore assez nostalgique, je peux m’acheter des tenues rigolotes de la série dans la boutique avec les pièces que j’ai collectées. Elles ne sont pas toutes activées dès le départ, je dois d’abord les trouver dans des coffres au trésor. J’aime bien ce concept, j’essaie toujours de les repérer en jouant. Parfois, les coffres sont trop bien cachés, et je dois sacrifier un slip pour les atteindre.
Un monde ouvert magnifique
Je me sens vite à l’aise dans le monde ouvert en 3D. Tout est détaillé avec soin, et j’attends avec impatience de retrouver des éléments connus de la série. Par exemple, je peux pêcher des méduses ou parler à des poissons qui remuent dans tous les sens. Et je m’arrête souvent quelques instants pour admirer le paysage.
Il m’arrive tout de même de perdre mes repères dans ce labyrinthe. Heureusement, un ami volant vient toujours à ma rescousse : en un clic, j’envoie Bob l’éponge ou Patrick le fantôme en reconnaissance devant moi, et je me laisse guider. Évidemment, c’est pas comme ça que je vais résoudre les énigmes... mais c’est pas mon but non plus.
Bob l’éponge : les Titans des Marées m’a été fourni par THQ Nordic pour la Switch 2. Il est disponible pour PC, la PS5, la Xbox Series X/S et la Switch 2 depuis le 18 novembre.
Bilan
Le résultat est incroyable.
Lorsque je joue à « Bob l’éponge : les Titans des Marées », mon niveau de stress atteint souvent son paroxysme. Je m’agace, je désespère, et je kiffe ! Ce jeu créatif est exigeant, mais super ludique. Il associe des niveaux rapides et des combats de boss difficiles à une jolie narration et aux célèbres personnages de Bikini Bottom. Ce monde détaillé a été créé avec amour et humour. Je m’arrête régulièrement pour l’admirer. Qu’il s’agisse des couchers de soleil romantiques sur la plage ou de l’incroyable palais de Neptune aux fresques colorées, les développeurs ont tout donné !
J’ai parfois envie de fracasser ma console contre le mur, mais je finis toujours par continuer à jouer. « Bob l’éponge : les Titans des Marées » n’est pas fait pour les âmes sensibles. Il vous fait péter les plombs tout en étant drôle et familier, et vous n’arrivez pas à vous arrêter, un peu comme dans une relation toxique.
Pro
- des personnages et des univers connus
- des niveaux créatifs et détaillés
- à la fois exigeant, rapide et agréable à jouer
Contre
- la voix off est parfois agaçante
Photo d’en-tête : THQ Nordic
Dans mon monde, Super Mario chasse les Stormtroopers avec une licorne et Harley Quinn prépare des cocktails pour Eddie et Peter au bar de la plage. Là où je peux exprimer ma créativité, j'ai des fourmis dans les doigts. Mais c'est peut-être aussi parce que rien d'autre ne coule dans mes veines que du chocolat, des paillettes et du café.
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