

Un utilisateur digitec teste le Wacom Slate S
En collaboration avec Wacom, nous avons tiré au sort plusieurs tablettes de dessin. Nous voulions que les gagnants nous fassent un retour honnête sur les capacités des pièces. Voici l'avis de l'utilisateur Parish, qui a reçu une Slate S de notre part.
Déballez, allumez, c'est parti
Le déballage du Bamboo Slate S est rapide. Il ne contient que l'essentiel : une ardoise, un stylo, un câble, un CD - et un bloc de démarrage, heureusement à pointillés. Je ne comprends pas pourquoi on achète encore du papier quadrillé de nos jours.
Premier essai
J'ai essayé d'utiliser l'ardoise à chaque fois que j'en avais l'occasion, afin de découvrir rapidement ses points forts. J'ai donc dessiné, fait des gribouillis et écrit à tout va - pendant ce temps, je n'ai pas pu remplir complètement le premier bloc.

De manière générale, les premières expériences sont très bonnes. Je les classerais dans les trois catégories suivantes : Bloc, instrument d'écriture et logiciel associé.
Bloc
Le bloc et le stylo sont faciles et agréables à transporter. Ils semblent également adaptés à une utilisation en extérieur. Le stylo peut être fixé à l'ardoise de manière à ce qu'il ne tombe pas, même pendant le transport et les mouvements rapides. Ainsi, une housse de protection n'est vraiment nécessaire que pour protéger des intempéries, par exemple.
Le bouton On-Off se révèle extrêmement pratique. D'une pression rapide, la tablette est active et on peut commencer à écrire immédiatement. En maintenant le bouton enfoncé, il est possible d'éteindre et d'allumer complètement la Slate.
Le bloc peut en principe être échangé contre n'importe quel autre, ce qui représente un avantage énorme lors de l'utilisation de modèles tels que des lignes d'orientation préimprimées. Le papier doit impérativement pouvoir être fixé à la tablette à l'aide d'un carton. Il ne doit pas glisser.
Le stylo
L'instrument le plus important est le stylo. Celui-ci est inspiré d'un stylo à bille assez épais. Pour faire avancer la pointe, il suffit de tourner le capuchon. Malheureusement, le capuchon ne s'enclenche pas après la rotation, il faut donc tourner de temps en temps pour que la pointe ne disparaisse pas dans le stylo.
Je ne suis pas un grand fan des stylos à bille classiques, je préfère les rollers. Malheureusement, on ne peut commander que ce seul type de pointe d'écriture proposé par Wacom. Il serait souhaitable d'avoir un plus grand choix.
En outre, la taille du stylet ne permet pas une prise en main très confortable. Il est parfois difficile d'exercer une pression régulière pour écrire ou dessiner. D'après ce que je vois, la tablette ne reconnaît pas les nuances de pression, ou si elle les reconnaît, c'est de manière très limitée. Cela serait bien sûr un grand avantage pour les dessins. Peut-être que Wacom fournira quelque chose à ce sujet.

Malgré cela, l'expérience d'écriture a été agréable et je n'ai pas ressenti de grande fatigue en tenant le stylo, même après plusieurs pages remplies sans interruption.
Logiciel
Sans le logiciel Inkspace sur mon iPhone et la connexion Bluetooth, le Slate n'est bien sûr rien d'autre qu'un support d'écriture extravagant. Le logiciel est un logiciel No-Thrills, mais il fait son travail de manière fiable. Les données sont facilement transférées de la tablette à l'application, même si elles sont parfois un peu lentes, et sont prêtes à être retravaillées, exportées et même reconnues automatiquement par l'écriture.
Dans le logiciel, il est possible de relier des pages commencées mais non terminées et d'exporter les données dans différents formats. Le plus intéressant est ici la reconnaissance automatique des caractères, qui analyse les données via un serveur externe. Les résultats ne sont pas parfaits, mais généralement utilisables. Le logiciel ne reconnaît pas les diagrammes ou autres. Étonnamment, la reconnaissance de l'écriture a très bien fonctionné pour moi en russe, bien que je sois encore débutant et que je ne maîtrise pas particulièrement bien l'écriture.

Le logiciel en ligne donne l'impression d'être plutôt inachevé. La connexion n'a pas fonctionné du tout pendant les deux premières semaines, sans aucune explication. Il est possible d'attribuer des tags aux pages numérisées et de les classer. Je n'ai cependant pas trouvé où les saisir. J'espère que les choses vont évoluer dans ce domaine.
Conclusion
La Bamboo Slate est pour moi surtout adaptée aux déplacements. Au sein de mes applications, il se prête en premier lieu au mélange de dessins et de textes : Par exemple, pour les storyboards ou les organigrammes. Le temps de démarrage rapide permet d'utiliser l'ardoise même dans des situations urgentes. Il serait souhaitable de disposer d'autres options pour le stylo, notamment en ce qui concerne la forme et la pointe d'écriture. Si le logiciel en ligne ou la gestion des pages déjà numérisées sont encore améliorés, je peux facilement imaginer utiliser la Slate au quotidien.
