Test de produit
Philips 499P9H/00 : plus grand et plus large, c'est toujours mieux
par Kevin Hofer
Écran 5K2K de Philips à l’essai : grand, net, cher
19/9/2023
Le 40B1U6903 est un moniteur de bureau de 40 pouces à haute densité de pixels et à prix élevé. Il offre de nombreuses possibilités de connexion et une grande surface de travail.
Les moniteurs dotés d’une résolution WUHD, c’est-à-dire 5120 × 2160 pixels, sont peu nombreux. L’un d’entre eux est le Philips 40B1U6903. Il est meilleur que les autres écrans larges, qui n’offrent généralement qu’une résolution de 1440p et une densité de pixels de 108 pixels par pouce (ppi). Le 40B1U6903, quant à lui, atteint 140 ppi. Les polices de caractères et les détails fins sont donc beaucoup plus nets.
Je qualifierais cet appareil d’écran de bureau haut de gamme, assez cher, mais qui n’a pas encore atteint la sphère des moniteurs graphiques aux couleurs extrêmement fidèles. Aperçu des principales données :
Comment le moniteur se comporte-t-il au quotidien ? Je l’ai essayé pendant un mois.
Design et connexions : exemplaires
J’aime le design du grand moniteur Philips. Son boîtier est simple et noir. Les bords de l’image ne sont pas les plus fins, mais semblent suffisamment fins pour ce type d’écran. Il n’y a rien à redire sur l’ergonomie : le 40B1U6903 peut être réglé en hauteur, incliné et tourné. La courbure fine de 2500R convient parfaitement pour ce type de moniteur.
J’apprécie particulièrement le pied métallique de couleur anthracite. Grâce à sa forme, l’écran paraît moins massif. Cependant, il est solide comme un roc sur la table. En raison de la qualité satisfaisante de la finition, l’écran ne vibre pas du tout lorsque je tape ou que je le cogne contre la table. Les autres fabricants pourraient s’inspirer de cette stabilité. Je pense notamment à Samsung.
Philips ne lésine pas sur les ports : deux HDMI 2.0, un DisplayPort 1.4 et un Thunderbolt 4. Ce dernier fournit également 90 W de courant aux ordinateurs portables connectés. Cela suffit notamment pour tous les MacBook actuels. L’écran fait également office de station d’accueil. Il dispose d’un Ethernet Gbit, d’une sortie audio, de deux ports USB-C et de quatre ports USB-A. C’est tout ce dont j’ai besoin, de nos jours.
Luminosité et contraste : moyens
La luminosité maximale et les niveaux de noir du Philips 40B1U6903 ne sont pas particulièrement élevés. Je mesure 259 cd/m² en cas de luminosité maximale, ce qui devrait être suffisant pour la plupart des environnements de travail. Un peu plus ne ferait pas de mal dans cette gamme de prix. Mais au moins, mon appareil de test bénéficie d’un éclairage homogène. La plus grande différence entre le centre et les coins est de 9 %.
La situation est similaire en ce qui concerne le contraste. Le rétroéclairage LED sans local dimming présente les faiblesses typiques de cette technologie : des noirs délavés et des effets de blooming évidents. Je mesure un taux de contraste de 1040:1. Comme le revêtement antireflet fonctionne bien, le contraste perçu est tout de même correct dans les scénarios de bureau. Par contre, regarder des films ou jouer à des jeux ne procure pas autant de plaisir.
Netteté et surface de travail : un excellent compromis
En raison de la taille de l’écran, la densité de pixels est inférieure à celle d’un écran 4K de 27 pouces par exemple, malgré la haute résolution, mais à 140 ppi, elle est encore très bonne à mes yeux. À une distance d’un mètre, le texte et les images sont clairs et nets. Cette combinaison de taille et de bonne densité de pixels est le principal atout du 40B1U6903.
Sous MacOS, les mises à l’échelle natives sont pour moi trop petites ou trop grandes pour cette densité de pixels. Je redimensionne donc l’interface utilisateur à la taille « 3200 × 1350 ». De cette manière, le texte a une taille agréable et l’espace de travail reste suffisant. Le moniteur Philips se connecte d’ailleurs sans problème à mon MacBook Pro M1 Max. Il est reconnu à chaque fois et sort même du mode veille lorsque je réveille l’ordinateur.
Le jeu n’est pas le point fort du 40 pouces de Philips. Comme tout écran IPS, il n’est pas très réactif et la fréquence d’image est plutôt faible, avec 75 hertz. Les jeux rapides sont plus flous que ce que je peux tolérer. De plus, je remarque le faible contraste dans les jeux plus que dans les applications bureautiques. Mais le moniteur est toujours adapté à un jeu de stratégie en temps réel.
Couleurs : adaptées au public cible
Je trouve que la fidélité des couleurs est satisfaisante. En mode sRGB, je ne constate aucune variation majeure. L’étalonnage avec X-Rite i1Display n’augmente que légèrement la saturation. J’ai également pu la régler du côté matériel. D’autres réglages fins ne sont pas possibles
Caractéristiques et fonctionnement : réduits, mais bons
En général, le fonctionnement du 40B1U6903 est relativement vieux jeu. Je navigue dans le menu à l’aide des quatre boutons situés en bas à droite de l’écran. Je dois tenir le cadre avec mon pouce, sinon le moniteur vacille chaque fois que j’appuie sur un bouton. J’aurais préféré un joystick à l’arrière.
Le fonctionnement réduit a toutefois ses bons côtés. Il n’y a pas de Smart-OS ou d’autres bloatwares inutiles comme dans d’autres marques. Si vous souhaitez simuler deux écrans séparés, vous pouvez le faire avec le mode Picture-by-Picture, qui peut être activé dans le menu. Je peux déployer manuellement la webcam intégrée quand j’en ai besoin. Le reste du temps, elle est cachée dans le boîtier. Une astuce élégante.
L’inconvénient de cette conception est le petit capteur d’image de la webcam, ce qui se traduit par une qualité d’image moyenne. Toutefois, elle est suffisante pour les appels vidéo quotidiens. Je ne dirais pas la même chose du microphone ou des haut-parleurs intégrés : tous deux ont un son très faible et n’ont rien pour eux. Je ne les utiliserais qu’en cas d’urgence.
Conclusion : un bon moniteur haut de gamme pour le bureau
Photo d’en-tête- : Samuel Buchmann
Samuel Buchmann
Senior Editor
Samuel.Buchmann@digitecgalaxus.chMon empreinte digitale change régulièrement au point que mon MacBook ne la reconnaît plus. Pourquoi ? Lorsque je ne suis pas assis devant un écran ou en train de prendre des photos, je suis probablement accroché du bout des doigts au beau milieu d'une paroi rocheuse.
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