
En coulisse
Drone, la première – ça sent le brûlé, non ?
par Manuel Wenk
Le drone fonctionne. Tous les moteurs de mon projet DIY répondent enfin aux entrées de ma télécommande. Mais pour cela, je dois mettre la main au porte-monnaie.
Le facteur apporte à nouveau de nouveaux paquets pour les Racingdrohe que je construis. Cette fois-ci, il s'agit d'antennes, de contrôleurs de vol, de régulateurs (ESC) et de smokestoppers. Le contrôleur de vol 4 en 1 que j'ai utilisé jusqu'à présent est beaucoup trop faible, avec un courant de sortie maximal de 15 A seulement. Avec 45 A, le nouvel ESC offre beaucoup plus et devrait mieux s'accommoder de la consommation de courant de mes moteurs.
J'ai maintenant les choses en main : avec mon fer à souder beaucoup trop grand et encombrant, je retire tous les câbles de l'ancien contrôleur de vol, je desserre mes vis métalliques et je me débarrasse de ma plaque de carbone noire. Le nouveau contrôleur de vol et le contrôleur électronique de vitesse (ESC), qui contrôlent les moteurs à la vitesse appropriée, sont équipés de trous de 30×30 mm adaptés à mon cadre. Les deux composants sont rapidement installés. L'ESC est placé en bas et le contrôleur de vol en haut, à une distance suffisante. Le contrôleur de vol VivaFPV est livré avec des patins en caoutchouc qui doivent être insérés dans les trous. Cela permet de maintenir l'électronique à l'écart des vis métalliques et donc d'une mort certaine. A cela s'ajoute le fait que l'IMU (capteur de position et d'accélération) subit moins de vibrations de la part des moteurs et peut donc réguler plus précisément.
Tout est soudé et connecté, le setup dans Betafilght recommence : mettre en place le dernier firmware, choisir les ports appropriés pour les données télémétriques, régler le protocole de la radiocommande et des moteurs, programmer les différents modes comme Horizon, Angle ou Armed et brancher la batterie (y compris le smokestopper) pour tester les moteurs. Je constate que tous les moteurs ne tournent pas dans le bon sens.
Avec le programme BLHeli, je programme les moteurs qui tournent mal sur "Reversed" et je donne à tous une mise à jour du firmware vers la dernière version.
Ma radiocommande perd régulièrement la connexion avec l'unité aérienne. Dans Betaflight, sous l'onglet Receiver, les entrées des différents canaux sautent frénétiquement. Qu'est-ce qui ne va pas ? Je réinitialise la connexion de la télécommande à l'unité aérienne et je fais de même dans Betaflight. Rien n'y fait.
Je me réjouissais tellement que tout serait plus rapide et plus facile avec le nouveau contrôleur de vol. Loin de là.
En échangeant avec mon collègue Tino Kälin, mon conseiller de confiance, nous découvrons les erreurs. L'alimentation de l'Air-Unit est soudée au contrôleur de vol. Sur le contrôleur de vol, la tension est de 5V - or l'Air-Unit a besoin d'au moins 7,4V pour fonctionner correctement. J'apprends également que le smokestopper ne doit pas être connecté au copter lorsque je teste mes moteurs. S'il est connecté, les moteurs ne reçoivent pas assez de courant et ne fonctionnent pas correctement. Encore une fois, j'ai appris quelque chose
Je veux voler. Depuis un certain temps déjà. Je suis prêt depuis longtemps et mon copter l'est enfin. Reste à savoir si je peux le faire. J'aimerais faire mon premier vol avec un pilote de drone expérimenté. Je suis très reconnaissant pour les conseils et astuces. Vous voulez m'aider la semaine prochaine ? Alors envoyez un mail à manuel.wenk[ät]digitecgalaxus.ch. Contenu : 2-3 liens vers des vidéos, quelques phrases sur vous et vos expériences dans le domaine du FPV, une suggestion de lieu de vol et votre numéro de téléphone. Tout cela n'est destiné qu'à moi et sera bien entendu traité de manière confidentielle.
La dernière fois, j'ai dû racheter du matériel pour 161 francs. Avec les antennes, le smokestopper, l'ESC et le contrôleur de vol, il faut ajouter 153 francs. Entre-temps, j'ai donc déjà dépensé 314 francs de plus que nécessaire.
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En tant que blogueur vidéo et producteur multimédia préparer le contenu sur différents médias et de toujours être à la pointe de la technologie va de soi. Chez digitec, cela se fait souvent sous forme de vidéo. Quand de nouveaux appareils photo, drones ou smartphones paressent sur le marché, je n’ai qu’une seule envie: les tester. Heureusement que je travaille à la source! Côté loisirs j’aime me retrouver à la montagne, que ce soit pour faire du ski, du vélo ou de la randonnée.