

Casque audio Surface: quand Microsoft fait preuve d'audace
Quand Microsoft annonce un tout nouveau produit, cela vaut la peine qu'on s'y attarde. Et encore plus quand il s'agit d'un casque audio Surface. Avec ce casque, Microsoft entend conquérir un marché sur lequel la multinationale ne s'est encore jamais aventuré.
Le casque Surface Headphones est censé agiter le marché en permettant à Microsoft de se faire une place dans le segment de l'audio, et pas uniquement dans «celui des laptops duveteux».
Un casque prometteur
Le casque Surface Headphones se singularise par une fonctionnalité. Il s'agit d'une commande embarquée sur chacun des deux écouteurs. Celui de gauche permet de régler la fonction annulation active du bruit, celui de droite, le volume. Ces écouteurs semblent relativement volumineux en raison des quatre microphones de chaque côté, deux pour la réduction du bruit et deux autres pour les conversations. Une fois placé sur la tête, le casque ne serre pas.
Microsoft a du mal à se défaire de l'image du rond de cuir en costume-cravate. Et pour preuve, la première scène de la pub pour le casque s'ouvre sur une femme portant un blazer lors d'une conférence téléphonique.
Soliloque sur ordinateur
Ce casque prend en charge la technologie Cortana. Chez Apple, ce sera Siri, chez Sony avec le WH-1000XM3, Google Assistant. Mais qui utilise vraiment Cortana?
D'après ce que l'on en sait, le casque possède une autonomie de 15 heures, ce qui «suffit à couvrir le vol intercontinental le plus long». Le port USB-C permet de recharger la batterie vide en un peu plus d'une heure, d'après les dires de Microsoft selon lesquels cinq minutes de temps de charge correspondent à une heure d'utilisation.
Les deux coussinets dissimulent des haut-parleurs de quatre centimètres de diamètre.
Première impression: un appareil intéressant comme tout, et pas uniquement parce que Microsoft débarque dans le domaine. À voir donc...
Journaliste. Auteur. Hackers. Je suis un conteur d'histoires à la recherche de limites, de secrets et de tabous. Je documente le monde noir sur blanc. Non pas parce que je peux, mais parce que je ne peux pas m'en empêcher.
Du nouvel iPhone à la résurrection de la mode des années 80. La rédaction fait le tri.
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