

Test du Google Pixel 10 : un regard espiègle sur l’origine quantique

Le Google Pixel 10 est le meilleur smartphone Pixel que le monde ait jamais connu. Dans cette revue détaillée, j’ai pour une fois pris la stagnation du monde des smartphones avec humour.
Avec le Pixel 10, Google célèbre un anniversaire qui vaut le détour : cela fait déjà 10 ans que les téléphones Pixel, désormais moins colorés, existent. C’est pourquoi Google a ressorti l’« emblématique » Indigo pour le Pixel 10. Un bleu qui se reflète dans les yeux d’une tortue marine nouvellement éclose. Un bleu qui reflète la nostalgie d’un pirate pour le grand large. En bref, ce bleu change votre vision du monde. Pour toujours.
Afin de donner un peu de relief à ma critique, je l’ai enrichie d’une touche d’ironie. Vous (et Google) me pardonnerez et ça mettra un peu de fun !
Design : Oh, un smartphone !
Je vois déjà dans les commentaires : « Un peu plus petit, et ça ira. » Mais honnêtement, je trouve que la taille est tout à fait correcte, même pour mes petites mains. Le design est pour ainsi dire le Terminator des smartphones ou le Futurama des films d’animation. Je parle de sa caractéristique unique et glorieuse : son bloc photo. Cette fois-ci, il a même été amélioré. L’entreprise sait que, en tant que personne à faible revenu et économe, vous regrettez le précieux appareil photo des modèles Pro. Mais cette situation est désormais révolue : le Pixel 10 en est équipé, pour que vous soyez vraiment au plus près de la vie !

Outre l’indigo, couleur naturelle et écologique (Google a peut-être même planté un arbre pour cela), vous avez le choix entre plusieurs autres couleurs : l’obsidienne, qui représente votre âme sombre et le café qui coule chaque jour dans vos veines, un blanc givré si éclatant qu’il fait claquer des dents celles qui ne sont pas tout à fait blanches, et le vert citronnelle. Le vert du moment. Une lueur d’espoir pour un avenir frais et mentholé et un clin d’œil à l’Iced Matcha Latte de Shirin David.
En parlant de matcha glacé : l’écran OLED haute résolution (1080 × 2424 pixels) est certes parfait pour les documentaires 2K aux couleurs vives sur les oiseaux, mais je peux tout aussi bien y écouter une reprise épique de la chanson entraînante mentionnée plus haut :
Matériel et performances : bien plus que du simple défilement Doom
Si Google recevait un bulletin scolaire pour sa propre puce Tensor-G5, on y lirait : « Fait des efforts ». Point positif : l’entreprise utilise ses propres puces et ne dépend donc pas d’autres fournisseurs. Point moins positif : avec ses puces, son concurrent Qualcomm devance le géant technologique dans les benchmarks. Par exemple, lorsque je compare le Pixel 10 à un Samsung Galaxy S25.
Par rapport au Pixel 10 Pro, qui est équipé de la même puce que le Pixel standard, il n’y a pratiquement aucune différence. Le modèle Pro a toutefois l’avantage de disposer de quatre gigaoctets de RAM supplémentaires (16 au lieu de 12). C’est un avantage, notamment en ce qui concerne les applications d’IA. Vous pouvez décider vous-même si vous en avez besoin dans le chapitre consacré aux logiciels (et vous n’en avez pas besoin).
Pour être honnête, les performances sont largement suffisantes pour ma dose quotidienne de doom scrolling, mes messages vocaux nocturnes sur WhatsApp et l’écoute de mes podcasts préférés. Les jeux gourmands en ressources graphiques comme « Genshin Impact » ralentissent le téléphone, mais la plupart du temps, je me contente du classique « Solitaire » ou du jeu musical « Colorful Stage ! » de Hatsune Miku, et j’en suis ravie.

Selon PCMark, l’autonomie de la batterie du Pixel est de près de 20 heures. Le benchmark simule une journée type avec visionnage de vidéos, rédaction de textes et navigation sur Internet, avec une luminosité d’écran moyenne. Le smartphone tient donc nettement plus longtemps que moi. Ce qui signifie qu’il doit s’adapter à mon rythme de sommeil tout en devant être rechargé quotidiennement. Enfin, en principe...

Le Pixel 10 m’attire comme un aimant, notamment grâce à la nouvelle norme Qi2, que Google appelle « Pixelsnap ». Il faut bien que ça ait l’air sophistiqué. Avec Pixelsnap, je ne recharge pas mon smartphone plus rapidement, mais mieux. Enfin, si vous disposez des bons accessoires. Malheureusement, cela vaut également pour votre bloc d’alimentation : seule une puissance élevée permet d’obtenir une performance maximale. Comme je recharge mon smartphone pendant la nuit, je ne remarque pas que la recharge avec mon bloc d’alimentation de 35 W dure environ 1,5 heure et plus de deux heures avec une recharge sans fil de 15 W. Le choix du mode de recharge dépend donc de vos préférences.
Il ne faut pas sous-estimer les possibilités absolument épiques offertes par toute cette force d’attraction : j’utilise en effet cet aimant pour des accessoires colorés et moelleux, comme un porte-monnaie en forme de muffin.

Appareil photo : vivez le food porn sans en perdre une miette
Tant qu’à être en mode Futurama, autant aller jusqu’au bout des choses. Google a donc ajouté un téléobjectif au bloc photo. Rien d’autre ne change, car les objectifs offraient déjà des résultats spectaculaires avec le Pixel 9. Google affirmera-t-il la même chose avec le Pixel 11 ? Je vous tiens au courant dans mes prochains articles ! Vos outils jusqu’à présent :
- Appareil photo principal : 48 MP avec fonction macro
- Téléobjectif : 10,8 MP avec zoom optique x5
- Ultra grand angle : 13 MP
- Selfie : 10,5 MP
L’appareil photo principal met chaque sujet en valeur. Vous voulez une preuve ? Ici, même une poubelle a fière allure grâce à l’appareil photo du Pixel 10 :

Avec le nouveau téléobjectif, je rapproche les objets cinq fois par voie optique ou jusqu’à 20 fois par voie numérique. Je n’ai donc presque pas besoin de bouger dans Hambourg pour voir les plus beaux bâtiments de très, très près.



Heureusement, la caméra frontale n’a pas trop de mégapixels. Mes boutons dus au stress et mes cernes peuvent disparaître dans les profondeurs de la faible résolution. Sinon, j’espère que mes cheveux roses détourneront l’attention.

J’utilise l’appareil photo principal à 90 % pour prendre des photos de mes assiettes. Je ne veux pas vous priver de ces photos, car elles sont prises avec une résolution ultra-nette de 48 mégapixels, lorsque je l’active manuellement au lieu des 12 mégapixels habituels. Sans oublier le réglage macro automatique qui s’active lorsque je suis suffisamment proche. Les plats ont ainsi au moins 48 % de meilleur goût.



Logiciels et IA : mon nouveau professeur de japonais s’appelle Gemini
Google livre le Pixel 10 avec Android 16 et sa propre interface utilisateur. Il y ajoute également toutes les applications Google, que vous le vouliez ou non. En contrepartie, il n’y a pas de bloatware ennuyeux. Le fabricant promet sept ans de mises à jour pour les logiciels et la sécurité. C’est déjà le cas depuis plusieurs générations et c’est absolument exemplaire. Dans la pratique, le logiciel survivra donc très certainement au matériel.
Passons maintenant aux fonctionnalités d’IA qui éclipsent tout le reste. Vous trouverez une innovation en matière d’IA dans le générateur d’images Pixel Studio. Il me suffit d’entrer du texte pour obtenir une image. Cela existe depuis longtemps, mais le générateur d’images de Google crée désormais aussi des personnes.

Merci à tous les artistes qui ont contribué aux banques d’images de Google. Des années de travail et d’amélioration des compétences ont porté leurs fruits. Du moins pour Google. Les résultats sont en effet étonnamment bons, même si, à y regarder de plus près, on constate certaines incohérences. Quoi qu’il en soit, Google signale les œuvres créées par l’IA dans les métadonnées.

J’attends toujours que Gemini puisse remplir ma déclaration d’impôts, mais les images qui m’inspirent pour mes propres créations sont également très sympas. Je ne veux pas abandonner complètement ma créativité artistique et la remplacer par une IA (certainement pas !).
Gemini est un programme dans lequel l’IA de Google s’avère particulièrement utile. Pour toutes sortes de questions, Google a intégré l’IA directement dans l’écran d’accueil avec Android 16. Que ce soit par écrit, à l’oral ou en vidéo, je peux discuter de tout avec Gemini. Actuellement, j’essaie de faire de l’IA mon professeur de japonais (先生) grâce à sa fonction d’apprentissage. Je sais déjà jurer, mais Gemini est beaucoup plus poli et m’apprend à m’excuser et à dire merci.

Bilan
Le smartphone qui améliore la vie
Le Google Pixel 10 est le smartphone que le monde ne mérite pas, mais qu’il obtient quand même. Avec son design Terminator et sa caméra proéminente unique, il prouve que la stagnation sur le marché des smartphones peut aussi avoir du style.
Grâce à l’autonomie de la batterie, vous n’avez plus besoin de vous limiter lorsque vous faites du doom scrolling, le Pixel 10 tient facilement toute la journée. Avec sept ans de mises à jour, vous devez plutôt vous soucier de la durée de vie du matériel. Donc, comme d’habitude on peut dire.
Grâce au logiciel de l’appareil photo, vous n’avez plus besoin d’avoir des talents de photographe, l’IA réfléchit à votre place. Vous avez ainsi plus de temps pour accrocher des porte-monnaie en forme de muffin à votre smartphone, jouer au solitaire et apprendre le japonais avec Gemini. Un véritable bond en avant pour votre vie perso. Le Pixel 9 n’est fait pour vous que si vous préférez vraiment le rose à l’indigo. Ce que je comprendrais tout à fait.
Pro
- Le design reste fidèle à lui-même
- Autonomie de la batterie suffisante pour faire du Doom Scrolling au quotidien
- L’IA me dispense de réfléchir et d’être créatif
Contre
- Grâce à 7 ans de mises à jour, le logiciel pourrait bien survivre au matériel



Dans mon monde, Super Mario chasse les Stormtroopers avec une licorne et Harley Quinn prépare des cocktails pour Eddie et Peter au bar de la plage. Là où je peux exprimer ma créativité, j'ai des fourmis dans les doigts. Mais c'est peut-être aussi parce que rien d'autre ne coule dans mes veines que du chocolat, des paillettes et du café.
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