

Sony Alpha 1 II : un pour tout

La nouvelle édition du produit phare de Sony est un appareil photo presque parfait. Mais si le concept de l'Alpha 1 était unique il y a quatre ans, d'autres fabricants proposent aujourd'hui des performances similaires pour beaucoup moins cher.
L'appareil photo fait d'autres progrès au niveau du viseur (il est plus lumineux), de l'écran (il est plus grand et orientable) et du stabilisateur d'image (il compense 8,5 niveaux au lieu de 5,5). Le corps est le même que celui de l'Alpha 9 III. J'ai essayé le nouveau flagship.
Capteur : une miette de bruit en moins
Le nouvel appareil photo possède le même capteur empilé de 50 mégapixels que l'Alpha 1 original. Il n'y a pas de global shutter comme sur l'Alpha 9 III. Apparemment, celui-ci n'est pas compatible avec une résolution aussi élevée.
Seul le Canon EOS R1 est actuellement plus rapide avec 2,7 ms. Mais dans ce laps de temps, elle n'atteint que 24 mégapixels. Les autres capteurs empilés à haute résolution ne sont pas meilleurs que celui du Sony Alpha 1 II. Le Nikon Z8 lit 45 mégapixels en 3,7 ms, le Canon R5 Mark II a besoin de 6,3 ms pour la même résolution.
Autofocus : parmi les meilleurs
En guise d'essai, je mets la caméra en compétition avec Emma. Légèrement sur-enthousiaste, cette chienne est un véritable défi pour tout autofocus avec son démarrage. Dans un premier temps, je laisse la zone de mise au point sur "Wide". Ainsi, le Sony Alpha 1 II a souvent du mal à cadrer Emma lorsqu'elle court vers moi. Que je règle la détection de scène sur "Animal" ou "Auto", cela ne fait aucune différence.
L'autofocus fonctionne beaucoup mieux lorsque je limite la zone à un champ et que je l'utilise pour viser brièvement Emma au début. Ensuite, la caméra reconnaît immédiatement la chienne et ne la lâche plus. Même en pleine course et dans les scènes peu contrastées par rapport à l'arrière-plan, le taux de réussite reste étonnamment élevé. L'ancien Sony Alpha 1 se trompe un peu plus souvent en comparaison directe.
Utilisation et caractéristiques : enfin un "écran flippant"
Le nouveau corps est plus agréable au toucher que l'ancien, car il est un peu plus rond. La poignée offre plus d'espace et le bouton de déclenchement se trouve sur une surface inclinée, ce qui le rend plus agréable à utiliser. Les boîtiers Sony ont fait de nets progrès ces dernières années - mais restent à mon avis en deçà de ceux de Canon et Nikon en termes d'ergonomie. Ceux-ci épousent encore mieux ma main.
Vidéo : presque tout comme avant
En 4K, il y a 120 images par seconde, comme auparavant. Alors que les vidéos 8K sont calculées par suréchantillonnage à partir de la résolution complète de 8,6K, la caméra passe en 4K au pixel binning. La seule nouveauté par rapport au modèle précédent est le stabilisateur d'image numérique appelé "Dynamic Active Mode", connu sur des modèles comme le ZV-E1.
Première conclusion : la perfection à prix d'or
La première impression est que le Sony Alpha 1 II est à la hauteur de ses ambitions : il élimine les imperfections de son prédécesseur, améliore un peu la qualité d'image et se replace globalement en tête du marché. C'est un appareil photo sans faiblesse, qui sait tout faire.
Certes, les deux modèles concurrents ont quelques inconvénients marginaux : des viseurs de moins bonne qualité, une vitesse de lecture plus lente chez Canon et un autofocus moins parfait chez Nikon. Mais on peut douter que ces différences justifient un tel écart de prix.


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