

Fujifilm X-T5 : un poids plume de 40 millions de pixels

Par rapport au modèle précédent, le nouveau Fujifilm X-T5 se distingue par une résolution beaucoup plus élevée. Pour le reste, les améliorations sont plutôt mineures.
La principale nouveauté du Fujifilm X-T5 est son capteur. C'est le même que celui du Fujifilm X-H2, commercialisé en septembre 2022. Le X-T5 fait donc un bond de 26 à 40 mégapixels par rapport à son prédécesseur, le X-T4.
Ce capteur apporte une sensibilité de base légèrement différente : la valeur native la plus basse est de 125 ISO au lieu de 160. De plus, il permet des temps d'exposition ultra courts, jusqu'à 1/180 000, quelle que soit l'utilité de ces temps d'exposition.
Comme le T4, le T5 intègre un stabilisateur d'image. Celui-ci compense jusqu'à sept niveaux d'exposition (T4 : 6,5 niveaux). Le stabilisateur est également utilisé pour le pixel shift : En prenant plusieurs photos avec des décalages minimes du capteur, il est possible d'additionner une image d'une résolution de 160 mégapixels.
Le nouveau processeur d'image de cinquième génération est également identique à celui du H2. Celui-ci fonctionne plus rapidement et consomme moins d'énergie. La vitesse de prise de vue en continu n'est cependant pas plus élevée que sur le T4, car la haute résolution génère une quantité de données beaucoup plus importante. Le T5 prend 15 photos par seconde avec l'obturateur mécanique et 20 avec l'obturateur électronique.
La différence entre T et H
Malgré ces similitudes, le Fujifilm X-T5 reste clairement un modèle T et non un modèle H. H est la gamme phare de Fujifilm : ces appareils sont plus chers et mieux équipés que les modèles T. Cela se voit immédiatement au deuxième écran sur le dessus, qui n'est pas présent sur les modèles T. De plus, les modèles T ont des commandes à l'ancienne avec une molette pour le temps d'exposition, ce qui rend le sélecteur de mode superflu. C'est également le cas pour le T5.

Fujifilm considère la ligne H comme hybride, c'est-à-dire aussi bien adaptée aux producteurs de vidéos qu'aux photographes. Ce n'est pas le cas de la ligne T. Ainsi, contrairement au H2, le T5 ne peut pas faire du 8K, bien que la résolution soit suffisamment élevée pour cela. Mais le T5 offre également une fonction vidéo tout à fait correcte. Par exemple, avec des possibilités de postproduction étendues grâce à F-Log2. Le T5 peut enregistrer des vidéos d'une résolution maximale de 6,2K à 30 images par seconde (FPS). Les enregistrements 4K jusqu'à 30 FPS sont réalisés par suréchantillonnage, avec un facteur de recadrage de 1,23.
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Autres améliorations
L'autofocus du Fujifilm X-T5 détecte non seulement les personnes mais aussi les animaux, avec une détection séparée pour la photographie d'oiseaux. Le suivi automatique du sujet s'applique également aux voitures, aux motos, aux trains et aux avions. En plus de l'autofocus, la balance des blancs a été entraînée à l'aide de l'apprentissage automatique, ce qui lui permet par exemple de reproduire plus fidèlement les couleurs en cas de lumière artificielle chaude.
Avec 557 grammes, batterie et carte mémoire incluses, le nouvel appareil photo est 50 grammes plus léger que le modèle précédent. L'écran a une résolution légèrement plus élevée : 1,84 million de points au lieu de 1,62 million. Il est désormais possible de le déplacer sur trois axes.

Le viseur reste à 3,69 millions de pixels, mais devrait avoir un meilleur comportement lorsque vous changez la position de vos yeux.
L'appareil photo prend en charge le format de fichier HEIF et offre deux slots pour cartes SD. La poignée de maintien MHG-XT5 est disponible en option. Il n'est pas nécessaire de la retirer pour changer la batterie ou la carte mémoire.
Le Fujifilm X-T5 devrait être disponible à partir du 17 novembre - sans objectif ou en kit avec le 18-55mm ou le 18-60mm. Outre la version noire ci-dessous, tous les kits sont également disponibles avec un corps en noir/argent. En même temps que le T5, Fujifilm lance un nouvel objectif macro de 30 millimètres de focale.


Mon intéret pour l'informatique et l'écriture m'a mené relativement tôt (2000) au journalisme technique. Comment utiliser la technologie sans se faire soi-même utiliser m'intéresse. Dans mon temps libre, j'aime faire de la musique où je compense mon talent moyen avec une passion immense.