Tony Mola
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Canon EOS R1 en main : un autofocus qui pense avec vous

Samuel Buchmann
17/7/2024
Traduction : traduction automatique

La nouvelle caméra sportive de Canon est censée reconnaître qui a le ballon. J'ai essayé de voir à quel point cela fonctionne - et ce que le coûteux produit phare a d'autre à offrir.

Le 1 est arrivé : plus de cinq ans après le premier appareil photo RF, Canon lance enfin son produit phare sans miroir. Il est orienté vers la photographie de sport et de presse. La disponibilité de ce nouvel appareil photo est prévue pour novembre 2024.

Les principales données de référence en bref:

Comment se comporte le Canon EOS R1 dans la pratique ? J'ai essayé l'appareil photo pendant une journée lors de l'événement presse à Munich. Il s'agissait d'un modèle de pré-série avec un firmware bêta. La qualité d'image et les performances finales peuvent varier.

Design et utilisation : une bête légère

Les appareils photo sans poignée verticale fixe sont encore plus légers. Les photographes de presse qui prennent souvent des photos en mode portrait devraient toutefois apprécier une telle poignée. Les poignées à piles vissées ne s'intègrent jamais aussi bien dans le corps de l'appareil. Et la baïonnette n'est alors pas centrée.

La finition du Canon EOS R1 semble au-dessus de tout soupçon. Au toucher, on a l'impression de pouvoir enfoncer des clous avec. Selon le fabricant, la R1 est scellée exactement selon les mêmes normes que son prédécesseur. Elle devrait donc résister aux pires conditions, que ce soit dans la boue, la neige ou le sable.

L'utilisation ne laisse également rien à désirer. Tous les boutons et commandes sont exactement là où je les attends. Ils peuvent être éclairés et ont des points de pression satisfaisants. Il existe divers boutons personnalisés que je peux configurer à ma guise. Par exemple, sur le bouton M-Fn à côté du déclencheur, je place la nouvelle priorité d'action.

Viseur et écran : progrès et régression

L'écran du R1 est un "flippy screen" normal - il peut donc être déplié puis tourné. Il est lumineux et net, mais avec 2,1 millions de pixels, il n'est pas meilleur que celui des autres appareils. Comparé à l'EOS R3, l'écran est même moins bon. Son écran LCD offre 4,2 millions de pixels. Je ne sais pas pourquoi Canon fait un pas en arrière pour son produit phare.

Le viseur électronique est différent. Avec le R1, Canon le met enfin au goût du jour : 9,44 millions de pixels à 120 images par seconde et un grossissement de 0,9x. Pas de black-out pendant la prise de vue. Ce sont les mêmes données de référence que celles des appareils photo haut de gamme de Sony. Le viseur de la R1 semble être encore un peu plus lumineux.

Agréable pour moi qui porte des lunettes : je peux réduire l'image du viseur si mon œil est trop loin. Bien sûr, cela réduit la résolution. Pour trouver un juste milieu, je bannis les paramètres de prise de vue à l'extérieur. Ainsi, l'aperçu de l'image est également un peu plus petit et la composition n'est pas perturbée par les chiffres.

Autofocus : suivi rapide et précis

S'il n'y a qu'une seule personne dans le cadre, le taux de réussite est proche de 100 pour cent lors de mon bref essai. Même en basse lumière, l'EOS R1 ne fait quasiment pas de faux pas. Même si je vise manuellement l'une d'entre elles dans une scène avec plusieurs personnes et que je maintiens le déclencheur à mi-course, la mise au point se fait de manière fiable.

D'autres appareils photo peuvent le faire aujourd'hui. Les fonctions spéciales de Canon doivent cependant m'aider à rencontrer automatiquement la bonne personne. Comme scénario de test, je photographie un entraînement de basket-ball. L'objectif : je veux le plus grand nombre possible de photos de joueurs en possession du ballon. Comme ceux-ci changent en permanence, c'est un défi.

En second lieu, j'active la "priorité d'action". Elle est censée analyser la scène de jeu et se focaliser sur le joueur en possession du ballon. Parfois, cela fonctionne et donne une sensation magique.

Dans l'ensemble, je ne peux pas encore évaluer la valeur ajoutée des fonctions spéciales en l'état actuel. Les idées sont bonnes, mais la priorité d'action ne me semble pas assez fiable. Les professionnels ne peuvent pas se permettre de rater un moment important parce que l'intelligence artificielle a un raté. Au quotidien, ils devraient donc continuer à sélectionner manuellement la personne souhaitée via la zone de mise au point.

Vitesse : 2e place

Canon utilise un nouveau capteur empilé pour l'EOS R1. La vitesse de lecture exacte n'est pas connue. Mais l'effet de rolling shutter avec l'obturateur électronique devrait être plus petit qu'avec l'obturateur mécanique. En d'autres termes, un club de golf en plein élan devient un peu tordu. Dans ce cas, le Sony Alpha 9 III a un avantage avec son obturateur global. Mais ces situations extrêmes sont rares.

Qualité d'image : bonne première impression

L'avantage du capteur empilé traditionnel : il devrait théoriquement fournir une meilleure qualité d'image qu'un capteur à obturateur global. Sur le Sony Alpha 9 III, les essais ont montré que cette nouvelle construction dégrade le bruit et la plage dynamique d'environ un diaphragme chacun.

Je ne peux pas encore porter un jugement définitif sur la qualité d'image de l'EOS R1. Faute de temps et parce que les fichiers RAW ne s'ouvrent pas encore. Les JPG avec réduction de bruit standard donnent une bonne première impression. A 12 800 ISO, les images me semblent un peu moins mates qu'avec le Sony Alpha 9 III à la même sensibilité. Je n'ai cependant pas de comparaison directe avec la même scène.

Une fonction similaire existe pour la réduction du bruit. Canon utilise un algorithme "intelligent" similaire à celui de Lightroom. Il est ainsi possible de calculer des images moins granuleuses directement dans l'appareil photo. Alors que dans Lightroom, le résultat est une nouvelle image RAW, l'EOS R1 en fait toujours un JPG. Cela limite le traitement ultérieur.

Vidéo : ne doit pas se cacher

Avec son grand corps, le Canon EOS R1 est principalement conçu comme un appareil photo. Mais ses fonctions vidéo n'ont pas à rougir face aux autres modèles hybrides. Les puissantes puces calculent également les vidéos 4K à 60 FPS en suréchantillonnage à partir de 6K. Ce n'est qu'à 120 FPS que la caméra passe au line skipping. Le tout sans crop. Le rolling shutter est extrêmement bien contrôlé, même en oversampling 4K à 30 FPS.

L'autofocus fait également un excellent travail en vidéo. Ma première impression est que Canon semble avoir définitivement rattrapé Sony dans ce domaine. Il faudra attendre des tests approfondis pour savoir si c'est également le cas pour les performances en basse lumière et la plage dynamique.

Première conclusion : un flagship digne de ce nom

Canon a choisi les bonnes priorités. Le corps volumineux mais léger de l'EOS R1 offre une excellente prise en main, les commandes semblent avoir été pensées dans les moindres détails et le viseur est l'un des meilleurs.

Canon rattrape Sony en matière d'autofocus : Le R1 semble s'accrocher aux visages aussi bien que le Sony Alpha 9 III. De plus, Canon a des idées innovantes avec l'Action Priority et l'amélioration de l'AF Eye Control. En l'état actuel, ces deux fonctions ne seraient toutefois pas assez fiables à mon goût. En revanche, la mise au point prioritaire sur les visages enregistrés a bien fonctionné lors de notre bref essai.

Le seul cheveu dans la soupe : la résolution de 24 mégapixels ne permet pas de faire des crops extrêmes. La fonction d'upscaling de Canon ne semble certes pas mauvaise. Mais elle ne remplace pas une résolution native plus élevée. En dehors de cela, le Canon EOS R1 laisse une excellente première impression de bout en bout.

Photo d’en-tête : Tony Mola

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Mon empreinte digitale change régulièrement au point que mon MacBook ne la reconnaît plus. Pourquoi ? Lorsque je ne suis pas assis devant un écran ou en train de prendre des photos, je suis probablement accroché du bout des doigts au beau milieu d'une paroi rocheuse. 


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